Asphodèle Nospheratov
~ Sixième année ~
 Nombre de messages : 66
Age : 36
Qui suis-je ? : Une demoiselle plutôt froide et hautaine, intéressée par les cours et particulière bosseuse mais en revanche très solitaire.
Ce que l\'on sait de moi :
 C'est la fille du Directeur de Durmstrang.
Elle aurait été dans plusieurs écoles magiques
Elle a de drôles d'allergies
Elle passe beaucoup de temps avec Enrique Oleivera car c'est elle qui est chargée de lui enseigner l'anglais.
Rôle HRP : Méchant membre
Date d'inscription : 27/01/2009
 |  Sujet: Faux-semblants (libre)  Dim 15 Fév - 16:14 | |
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Elle se regardait dans le petit miroir qu'elle avait subtilisé à Bridget. Ce n'était pas par coquetterie mais simple pour des besoins pratiques et elle même n'ayant pas en sa possession ce genre d'objets superficiels, elle avait jugé que Bridget étant celles de ses quatre insupportables colocataires qui avait le plus de ces babioles, elle était la plus disposée à se faire emprunter son miroir. Asphodèle n'avait d'ailleurs jamais bien compris l'intérêt d'avoir autant de miroirs dans ses affaires et une seule plume par exemple (rose qui plus était).
Miroir poudrier. Miroir parlant. Miroir grossissant. fois 10. fois 5. fois 15. Il fallait vraiment aimer se regarder à longueur de temps. Enfin Asphodèle avait opté pour le plus simple de tous. Un petit miroir sans particularité, parfaitement banal. Elle en avait besoin pour observer les variations qu'elle arriverait à imposer à son propre corps.
Pour le moment elle était arrivé à étirer ses pupilles de sortent qu'elles ressemblent à celle d'un chat. Elle allait entreprendre de changer la couleur de ses iris en or luminescent à présent. La difficulté résidait dans le fait de réussir cette performance sans que ses pupilles ne reprennent leur aspect naturel...
Elle y arrivait. Satisfaite, elle contempla l'éclat améthyste naturel de ses prunelles sombres avant de décider que les exercices étaient terminés pour ce soir. Elle n'avait pas sommeil pourtant. Mais elle allait au moins replacer le miroir dans les affaires de sa propriétaire.
A pas de velours dans les couloirs des sous sols la jeune fille se déplaçait à la lumière d'un très faible lumos, pour s'éviter d'être prise en flagrant délit de découcher.
C'est alors qu'on plaqua une main sur sa bouche. De surprise elle laissa échapper le miroir de Bridget qui alla se fracasser au sol dans un vacarme épouvantable.
Asphodèle ne se laissait jamais surprendre par quiconque comme ça. Si quelqu'un approchait elle l'entendait forcément, sûrement parce que son ouïe aussi était meilleure que la moyenne. Mais là elle n'avait rien entendu du tout. On l'avait surprise, elle. La main resta sur sa bouche pendant un petit instant tandis qu'on l'attirait à une vitesse impressionnante dans un recoin sombre. Elle sentait le corps de son agresseur contre le sien, parfaitement calme. Elle même faisait preuve d'un sang froid déconcertant, réfléchissant d'abord à la meilleur chose à faire pour inverser le rapport de force puis, soudain s'apaisant malgré elle. C'est à ça qu'elle reconnut la personne derrière elle. Dans le même temps elle se fit la réflexion qu'il n'avait pas d'odeur à proprement parlé et qu'il n'allait lui faire aucun mal.
Un sourire naquit sur ses lèvres et elle se retourna pour regarder Menoch droit dans les yeux.
Lily-Pourquoi tu n'as pas répondu à ma lettre?
Menoch-Il me semblait que la réponse coulait de source.', fit-il dans un sourire charmant,'Tu ne me facilites pas la tâche en te terrant ici...
Elle eut un petit sourire. Elle voyait ce qu'il voulait dire même si il ne terminait pas sa phrase. Ca arrivait plus que souvent avec Menoch et Enkil. Comme si parfois ils avaient simplement la flemme de finir leur phrase ou de faire l'effort d'articuler des mots.
Ce qu'il voulait dire c'était qu'il y avait dans l'école une odeur plus que tentatrice pour lui. A Durmstrang, la froideur ambiante faisait taire ces appels olfactifs (du moins en partie) mais à Poudlard c'était particulièrement présent. Même elle, qui n'était pas comme lui, ça l'indisposait parfois, surtout avec Hadia.
Comme souvent elle avait envie de le serrer dans ses bras, surtout qu'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps, mais c'était déplacé alors elle s'abstint. Néanmoins elle le regardait toujours comme d'habitude, essayant de ne pas trop penser pour ne pas se mettre dans une situation indigne d'elle. Menoch était plutôt grand, la peau très légèrement basanée comme souvent les hommes de Bessarabie et de ces coins là. Elle en déduit qu'il s'était bien nourri avant de venir. Il avait les yeux noirs et ses cheveux châtains lui tombaient sur les épaules. Elle, le trouvait très beau mais elle savait que c'était le propre de ce qu'était Menoch que d'être beau. Enkil était lui aussi très beau malgré que son visage soit marqué de scarification étrange, et que sa peau a revêtu un aspect à mi chemin entre pierre et carton. L'éclat surnaturel dans les yeux de Menoch était d'un noir si instance qu'il était difficile de ne pas se laisser hypnotiser. Quand elle était petite il s'en servait pour l'endormir. Maintenant c'était elle qui évitait simplement de les contempler trop longtemps. Question de fierté. Elle n'aimait qu'on ait une emprise sur elle.
Menoch sourit parce qu'il savait très bien à quoi elle pensait quand elle s'efforçait de ne pas penser et il en était toujours plus ou moins flatté. Mais ce n'était pas l'objet de sa visite. Si lui aussi c'était laissé aller, il aurait pu rester des heures à regarder la beauté des mortels, qui lui était si fascinante. Surtout Asphodèle, peut-être parce qu'elle était un peu à lui. Ou alors parce qu'elle était si différente à ses yeux, et elle n'avait jamais peur. Ça pouvait l'agacer autant que ça le charmait. En fait ça lui causait surtout énormément d'inquiétude. Si elle n'avait pas peur saurait-elle reconnaître le danger? Pas sûr.
Menoch-Est-ce que tout se passe bien ici pour toi?
Lily- Les gens sont curieux...
Il savait bien que ce "curieux" était à prendre sous toutes ses acceptions. Ça l'amusait de voir comme elle profitait que ce soit lui pour faire des économies de langage des fois.
Lily-Tu ne voulais pas écrire?
Ils échangèrent un long regard, sans un mot.
Menoch-Tu voulais me parler de tes allergies donc...
Asphodèle fronça légèrement les sourcils, avant de jeter un regard de côté, légèrement anxieuse mais très vite elle se concentra sur le regard de Menoch pour faire le vide dans sa tête, autant que faire se pouvait du moins. Il ne voulait pas écrire ni parler trop clairement semblait-il.
Menoch- Nous ne sommes jamais bien loin de toi ne t'inquiète pas...
Elle comprenait parfaitement. Le vampire ne lui parlait pas de ses allergies mais du fait qu'elle était plus ou moins constamment surveillée, tout comme elle l'était à Durmstrang. Elle soupira. C'est alors que Menoch lui fit signe. Quelqu'un approchait...
Menoch- Enfin je ne crois pas que ce soit une heure pour trouver une élève dans les couloirs, je suis navré mademoiselle Nospheratov!
Menoch savait très bien passer inaperçu, du moins se fondre et passer pour ce qu'il n'était pas. A son âge, et une fois nourri il était difficile de le débusquer. Voire pratiquement impossible, à moins de le pousser à la faute lui même.
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