Nothing Sweet About Me - Iranoe Sayuri

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Iranoe Sayuri, 26 ans

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note du narrateur :

identité générale, et ce qui s'y rattache.

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31 octobre 1949

Professeur de Défense Contre les Forces du Mal/ Directrice de Serdaigle

Veuve

Pur

Aisé

Iranoe possède une baguette mesurant 22,22 cm exactement. Elle est en un bois particulier que son grand père a obtenu en fusionnant quatre bois différents qu’il a choisit en fonction d’une prophétie qui concernait la jeune femme. Ainsi, après de nombreuses années, il est parvenu à obtenir une baguette alliant à la fois le Saule (symbole de la nuit et des rythmes lunaires), l’Aubépine (symbole de pureté), le Sureau (symbole du cycle de la vie, mort, fin et renaissance) et l’If (arbre funéraire illustrant l’éternité et la continuité des cycles de la vie, reliant la mort et la naissance). Elle est à la fois souple et maniable et referme un poil de sombral. Avec le temps, elle a acquit une patine qui la rend exceptionnellement soyeuse. Elle n’obéit qu’à Iranoe qui a la force d’âme nécessaire pour la maîtrise.

La famille d’Iranoe… C’est quelque chose de compliqué dont l’histoire se perd peu à peu dans les méandres de la généalogie. Néanmoins, tout ce que l’on peut constater, en regardant l’arbre généalogique de la jeune femme, c’est que la famille de son père et celle de sa mère n’ont rien trouvé de mieux que de se mêler étroitement. Oh, on ne parle évidemment pas de consanguinité, les membres des deux familles étaient suffisamment nombreux pour conclure des mariages. Pour plus d’informations, il suffit d’aller voir le registre des familles… En attendant, voici les membres de la famille « proche » d’Iranoe :

Les parents d'Iranoe sont morts depuis quelques années déjà.
Kenji Sayuri, son frère aîné va et vient dans sa vie.
Faith et Andreas Sayuri: ce sont les enfants d'Iranoe. Agés tous deux de 8 ans, ils sont la lumière de la jeune femme.

prologue :

du physique au caractère, la personne.

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… une jeune femme assez grande pour son âge, frôlant les 1m78 avec autant de grâce que puisse lui permettre sa taille fine dont les formes voluptueuses attirent le regard et laissent un souvenir… persistant même à ceux qui n’ont plus les voir que de loin. Pourtant, elle n’est pas femme à jouer lourdement sur cet atout. Elle est de celles qui préfèrent s’habiller plutôt classe et sexy plutôt qu’ouvertement provocante. Elle joue sur la subtilité et préfère suggérer et souligner plutôt que dévoiler.
Néanmoins… des femmes et jeunes femmes ainsi, il y en a partout… Ce qui démarque Iranoe, c’est notamment son regard si particulier. En amende, il semble à la fois impénétrable, indifférent et capable de transpercer les gens pour lire en eux comme s’il s’agissait d’un livre ouvert. Bordé par de longs cils noirs qui soulignent ses prunelles argentées, son regard reflète parfois ce qu’elle pense et ressent. Elle sait en jouer et dans ces cas là, il semble caresser son interlocuteur et il est dur de lui refuser quoique ce soit.
Son regard orne un visage ovale aux traits fins et délicats et à la peau de porcelaine, complété par une bouche sensuelle qui semble n’appeler qu’aux baisers. Mieux que son regard, sa voix, à la fois douce et musicale, possède une tonalité à la fois apaisante et intime. Elle donne toujours l’impression qu’Iranoe connaît personnellement ses interlocuteurs. Elle les entoure d’un voile chaleureux et hypnotique dont les nuances sont nombreuses et rarement toutes indentifiables.
Le tout est encadré par une chevelure longue, lui arrivant mi dos. Soyeuse et ondulée, elle est actuellement d’une chaude couleur chocolat mais originellement, elle était d’un rouge sang qui laissait un souvenir impérissable de la jeune femme. Iranoe a souvent les cheveux détachés, effleurant allègrement la chute de ses reins mais elle les porte parfois attachés en un chignon lâche que retient une baguette alors que quelques boucles caressent son cou gracile et encadrent son visage.
Elle se maquille très peu. Le plus souvent, seul un trait de khôl noir souligne son regard si particulier.
Iranoe passe souvent sa main dans ses cheveux. Elle plisse aussi le nez en signe d'agacement, c'est d'ailleurs la seule expression qui revient régulièrement sur son visage.

Iranoe a deux tatouages dont l'un est invisible... le reste, voir au court de la description...

Ezechiel : Comment parvenir à retracer le caractère de quelqu’un avec précision ? Je vous le demande… Pourtant, je veux bien tenter… Essayer de décrire en quelques mots Iranoe… Joli défi…

Iranoe a une parfaite maîtrise d'elle même et garde son calme en toute circonstance, je dirais même qu’elle est trop calme. Rien ne semble pouvoir l’atteindre réellement. Et pourtant, je suis bien placé pour savoir qu’elle cache profondément en elle quelqu’un de sensible. Peut être juge t’elle ça comme être faible… Je ne sais pas. Je ne lui ai jamais demandé. Elle est tellement renfermée sur elle-même, tellement secrète ! Une vraie tombe. Elle sait beaucoup de chose mais n’en fait jamais part. Son sens de l’honneur et de la parole donnée est tel, qu’elle ne « vend » jamais quelqu’un. C'est une amie fidèle dotée d'une intelligence brillante qui sait rester lucide et qui tâche de rendre heureux les personnes qui l’entourent. J’oserais dire que c’est une partie d’elle-même qui me tape sur le système. Elle pense à tous ses proches sauf elle. Peut être s’attend elle à ce qu’on le fasse… Elle ne devrait pas.
Malgré son attitude neutre voir franchement froide, Iranoe est quelqu'un d'une grande diplomatie, ce qui l'aide la plupart du temps. Elle parvient à trouver les failles des autres grâce à sa fine intuition et n’éprouve aucun remord à utiliser ces failles pour manipuler et ce, parfois avec la dernière cruauté... Il ne faut simplement pas la mettre en colère. Parce que d’accord, elle s’énerve difficilement mais une fois que le mal est fait… C’est compliqué de l’arrêter et d’échapper à sa rancune.
Au fond d'elle même, c’est quelqu’un d'une grande douceur, attentionnée...voir franchement d'une innocence que rien ne peut entacher... chose qui est déroutant pour quelqu'un comme elle... Pourtant, cette partie d'elle même est cachée par son passé. C'est aussi une jeune femme qui malgré son apparence fragile cache une grande résistance et une forte volonté... et surtout, qui ne cesse de rechercher son équilibre. Elle sait qu’elle a une place dans ce monde mais, parfois, je me demande si elle en a conscience.
Malgré tout, elle cache une grosse faille : son don. J’ai du mal à la comprendre mais bon… elle considère sa métamorphomagie comme une malédiction faisant d’elle un monstre. A moins que ce soit ce que ce don dissimule chez elle… Allez savoir…
C'est quelqu'un de déroutant aussi mystérieuse que son esprit est compliqué. On aimerait la détester mais au final, elle attire la confiance des autres dans réellement le vouloir. Elle est discrète et c'est quelqu'un de loyal envers ses amis... et ses principes.

Voilà… Vous y avez comprit quelque chose ? Si oui… faites le moi savoir…

Avant toute chose: la Connaissance. Elle a une passion pour les savoirs divers et variés. Cela peut aller de l'histoire moldue à la potion la plus pointue. D'ailleurs, elle se passionne pour la création et l'amélioration de potions. Ca l'amuse comme une folle. Elle aime aussi manier la lame et danser. Oui oui... Elle aime ça mais rares sont ceux qui l'ont vu faire.

Iranoe n'a vraiment qu'une seule peur, celle qu'on la rejette à cause de sa particularité. Face à cette peur, celle de se retrouver entre les mains de son père n'est qu'une chose vague.

Iranoe est métamorphomage, une occlumen de talent. C'est un "petit" génie qui apprend vite et retient beaucoup de choses. Elle a aussi un sens aïgu de l'observation.

développement :

de la naissance à son développement, la vie se passe plus ou moins bien.

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Extrait d’archives : Elle était ce qu'elle devait être. Elle est morte comme elle devait mourir. Elle était la balance du monde, l'observatrice impitoyable de la déchéance Humaine. Elle reviendra...

« Il était une fois, dans un monde magnifique, un homme et une femme qui avaient deux enfants qu’ils aimaient passionnément… »

« Ca… ça aurait dû être mon passé… mon enfance… Une période heureuse où j’aurais dû voir sourire mes parents… Au lieu de ça… Ce n’est qu’un tas de crises et de mots dont la dureté paralyse encore mon cœur… »

Mais il faut bien débuter par le commencement, non ? Théoriquement, Iranoe aurait dû tout avoir pour être heureuse mais à peine eut elle le temps de naître que son père la rejeta. D’ailleurs, son premier réflexe fut de quitter le Japon en y laissant femme et enfant. Iranoe ne vit pas la différence. Sa mère prit soin de sa fille, continua tant bien que mal l’éducation de son fils…Les premiers mois passèrent rapidement… Normal, entre les couches et les repas… Mais vint le temps des premiers pas et le moment où son grand père prit son éducation en main. Kenji finit par partir, la laissant seule.

« Je me souviens encore du jour où Kenji est parti. J’avais quatre ans. Ma mère ne l’a même pas serré dans ses bras… Et avec les volutes vertes de l’intérieur de la cheminée, ce fut une partie de moi qui s’évapora… Je n’allais pas le voir pendant des années… Mais à l’époque je ne le savais pas… Et combien de fois je suis restée devant la cheminée à espérer qu’il apparaisse ? Combien de fois j’ai pleuré son nom au beau milieu de la nuit ? »

A la période de mutisme après le départ de Kenji succéda une période d’intense activité pour la petite fille. Elle n’oublia pas son frère mais devant les vertes remontrances de sa mère, elle eut tôt fait d’enfermer sa douleur au plus profond d’elle-même. Seul son grand père semblait voué à la comprendre. Sa mère s’acharna à lui apprendre la magie noire et son grand père, le respect etc… et aussi la magie blanche. Prise entre deux feux, Iranoe ne se débattit pas. Elle apprit ce qu’il y avait à apprendre… ne se posant pas vraiment de questions… Les bases de son caractère furent jetées à ce moment là. Peu à peu, elle en vint à ne plus pleurer et les rares visiteurs de sa mère s’étonnaient de sa maturité pour une gamine de son âge. Elle se plongea dans un monde fait de connaissances de tout genre. A six ans, elle envoyant sa première lettre en japonais… A son père. La réaction de celui-ci fut sans vraiment de surprise mais tellement blessante pour une petite fille…

« Jusqu'à sa mort, on a demandé à Grand père pourquoi il y a une aile du shiro qui est brûlée… Il répondait que c’est une potion qui avait mal tourné… Mais lui comme moi ou comme ma mère, savions pourquoi l’aile était calcinée. C’est de ma faute… Ma première manifestation de magie… Un puissant sort de magie noire qui a faillit me tuer, brûlée vive. Je crois qu’il a gardé l’aile dans cet état pour que je me souvienne des méfaits de la magie noire quand j'allais lui rendre visite… »

Des conséquences de cette première manifestation, Iranoe n’en eut qu’un petit aperçu. Ce fut surtout la peur qui la paralysa pendant quelques heures. De la dispute qui opposa sa mère à son grand père, elle n’en a jamais eut vent. D’autant plus que le lendemain, tout recommençait comme avant… A l’exception près que sa mère se cachait pour lui apprendre la magie noire… Son grand père, quant à lui, lui parla longuement et sérieusement. Iranoe l’écouta aussi attentivement que possible et aujourd’hui encore, ses mots résonnent à ses oreilles. Mais le temps nous dira que le mal avait déjà été fait à cette époque… Et que la leçon du patriarche des Sayuri mit quelques années à porter ses fruits dans l’esprit de celle qui deviendra l’héritière du clan.

« J’avais 8 ans quand Grand père a décidé de renvoyer ma mère et de l’exclure du shiro… Et moi avec. Au départ, j’ai prit cela comme une punition… Et j’ai gardé cette impression pendant de nombreuses années… jusqu’à ce que l’on m’explique tout…
Du déménagement, je n’ai que des souvenirs très vagues… Quelques cartons et surtout… la cheminée… Est-ce que j’allais retrouver Kenji là où on m’emmenait ? Maman ne m’avait rien dit mais je l’espérais. Et mon espoir ne fut pas déçu… A mon arrivée, il était là…

L’atterrissage dans le manoir de Salem se passa sans encombres. Et les retrouvailles du frère et de la sœur se firent sans larmes. Etrange de voir deux enfants ne pas verser de larmes alors qu’ils n’attendaient qu’une chose : se revoir. Leur relation reprit de plus belle, plus mature… plus fusionnelle aussi. Iranoe était la seule personne à pouvoir calmer Kenji et celui-ci était le seul à savoir ce qui pouvait bien se passer dans la jolie tête de sa petite sœur bien trop mûre pour ses 8 ans. Mais leurs retrouvailles furent de courte durée. En effet, Kenji ne tarda pas à retourner à l’Institut de Salem pour suivre sa scolarité, laissant sa sœur seule dans l’immense manoir.
D’autant plus que Nitocris, une fois revenue à Salem, abandonna littéralement l’éducation de sa cadette, préférant la confier à des précepteurs. Kyo, quant à lui, n’était qu’un étranger pour la gamine qui l’évitait le plus possible et qui, quand elle ne parvenait pas à l’éviter, faisait comme s’il n’existait pas… Un peu comme lui en fait.

« Je ne sais pas quand mes relations avec mon père atteignirent un point critique. Ce que je sais, en revanche, c’est que le jour où je me suis levée brillante comme la lune, marque notre rupture. C’était inéluctable… C’était écrit. »

Autre moment de l’année de ses 8 ans qui resta gravé dans sa mémoire : la déclaration de son « héritage », sincèrement dû à un ancêtre de la famille De Bellières, du côté de Nitocris. Iranoe s’en amusa profondément, rendant quasiment fous les précepteurs qui voulaient s’occuper d’elle. La réaction de son père, quant à elle, la laissa apparemment de marbre. Lorsque le premier « monstre » retentit dans le manoir, Iranoe se contenta de rire mais ne pu éviter le doloris qui la laissa à moitié consciente sur le sol en marbre. Nitocris ne l’aida pas à se relever et se fut sans pleurer qu’Iranoe grimpa jusqu’à sa chambre.
A partir de ce moment là, son père ne cessa de lui rappeler combien elle était un monstre… le tout à grand renfort de magie noire. Iranoe ne pu compter sur le soutient de sa mère qui s’était remise à avoir une vie sociale. La petite fille plongea alors dans la magie noire… sa notion de bien et de mal étant totalement faussée par le comportement de ceux qui devaient être ses parents.

« Je me souviens encore de ma mère qui m’inscrivit à une école privée, pensant que je deviendrais plus sociable… Je me souviens aussi des hurlements de mes « amies » que j’abandonnais dans les cachots souterrains… Au final, ma mère m’a retiré de l’école et je suis retournée à mes précepteurs… Que j’abandonnais aussi dans les souterrains.
J’étais infernale, je le savais. Mon esprit se barricadait de jours en jours sous les assauts de mon père qui voulait m’avoir comme marionnette. Les sorts pleuvaient, les insultes aussi… Mais je m’en moquais. A l’époque, je comptais les jours qui me séparaient de mon entrée à Salem… »

Sans surveillance et surtout, sans occupations, d’autant plus que rapidement, plus personne ne voulu prendre en main son éducation, Iranoe ne trouva rien de mieux que de se plonger dans la bibliothèque du manoir de Salem. Passionnée de lecture, elle fignola ce qu’on lui avait déjà dit et acquit une somme de connaissances exceptionnelle pour quelqu’un de 10 ans. Mais déjà, elle s’en moquait, n’en disait mot. Et lorsque la lecture l’ennuyait, elle sortait. Rapidement, elle finit par se faire des amis… qu’elle revoyait régulièrement.
Vint le jour où elle reçu la lettre de Salem… Sa joie fut incommensurable et aussitôt calmée par son père. Pour fêter ça, elle invita ses amis chez elle… elle les abandonna baignant dans leur sang dans un cachot…

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Extrait d’archives : Il lui fallait une période sombre pour apprécier son futur…

« Les enfants grandirent sous le sourire de leur parents… Ils étaient bons, gentils… et l’avenir était devant eux. »

« Ah Salem... J’ai un souvenir plus qu’ému de mon arrivée là bas. Les premiers jours furent marqués par mes retrouvailles avec Kenji… D’ailleurs, ses retrouvailles durèrent jusqu’à ce qu’il termine sa scolarité… j’avais 13 ans. »

A Salem, Iranoe laissa un souvenir ambigu, autant teinté de mystère qu’elle pouvait l’être à l’époque et qu’elle est encore. Elle y fut l’une des meilleures élèves de l’Institut et aurait pu être la meilleure si seulement elle n’avait pas choisit de faire les 400 coups avec son frère et leurs amis. A certains élèves, elle laissa un souvenir cuisant et ce ne fut pas le départ de Kenji qui l’arrêta… Seulement, elle devint plus discrète, plus manipulatrice et subtile.
Elle ne trouvait plus amusant de faire savoir qu’elle était à l’origine des coups tordus qui animaient l’Institut… Elle préférait voir quelqu’un d’autre se faire accuser ou encore, laisser le mystère planer. Elle n’avait pas beaucoup d’amis mais se plaisait vraiment dans l’Institut et alors que sa personnalité changeait doucement mais sûrement, son père en décida autrement.

« Je n’ai jamais autant maudit mon père que le jour où il m’a annoncé, après un doloris pour le principe, que l’on déménageait pour l’Angleterre. Je ne voulais pas partir de Salem, je me voyais déjà finir ma scolarité là bas et enchaîner avec l’université… Mais il ne voulait pas… Ce qu’il voulait, c’était aller en Angleterre… »

Partir de Salem renferma encore plus Iranoe sur elle-même. D’autant plus que ce fut l’époque où elle perdit tout contact avec son frère. Elle perdit le goût de ses « amusements » et s’enfonça un peu plus dans sa soif de savoir. A l’Institut, elle laissa deux personnes qui la virent verser une unique larme pour son départ : un professeur de potion qui avait prit le rôle du père tout en lui apprenant les secrets des potions et l’occlumencie et un élève qui avait su la toucher malgré tout ce qui semblaient les séparer.
Son arrivée à Poudlard ne se fit pas sans heurts. Elle ne supportait pas cette école. Rapidement, elle ne prit plus la peine de venir en cours, se foutant des avertissements divers et variés venant des professeurs et de l’administration.

« Cette école... Merlin, qu’est ce qu’elle m’a fait rire au début! Mais voir Lelahel devant moi, aussi fantomatique qu’un songe m’a vite remit les choses en place… Je me suis habituée et j’ai décidé de me laisser faire… Après tout, elle allait dans mon sens… »

Juste après cette prophétie, elle fit la connaissance d'Andreas. Elle vécu avec lui une idylle aussi intense que passionnée... mais qui fut des plus chaotique. En effet, c'était du "je t'aime moi non plus". Et aucun des deux ne voulait avouer l'amour qu'il portait à l'autre. Néanmoins, cela n'empêcha pas Iranoe de s'agacer de sa présence à Poudlard où les semaines s'écoulèrent, monotones. Elle n'avait que peu d'amis et même la présence de Lelahel a ses côtés ne la faisait sourire que rarement. Elle profita de la période pour se plonger un peu plus dans les bouquins et sa soif de connaissances diverses et variées.

« Heureusement que la période Poudlard ne dura pas longtemps... Enfin… Le point positif, c’est que j’ai rapidement pu mettre fin à ma présence dans les murs... remerçions les examens.»

La septième année, la délivrance. Iranoe, malgré une énième rupture eut ses diplômes à main levée. Elle enchaîna tranquillement sur un apprentissage en compagnie d'un maître des potions. Dans le même temps, Lelahel disparu quelques peu de la vie de la jeune femme qui finit par épouser Andreas. Le jeune couple ne tarda pas à avoir des enfants. Des jumeaux.

« Mes enfants... Toute ma vie. J'avoue qu'Andreas était lui aussi toute ma vie... Comment expliquer ce qui s'est passé alors?.»

Quelques années passent. Deux... Et sans prévenir, Iranoe disparu. Aux yeux du monde sorcier, il n'y avait pas d'explication. En réalité, elle était "simplement" enfermée dans le manoir de son père. Le seul qui avait finit par comprendre fut Andreas qui trouva rien de mieux que de prendre le manoir d'assaut... seul. Oh, il parvint à faire sortir la jeune femme de sa prison... Mais le prix en fut sa vie. Même maintenant, Iranoe ne comprend toujours pas comment il a pu mourir aussi "facilement". Mais c'était ainsi. La douleur d'Iranoe fut immense... à la hauteur de sa vengeance quand, quelques mois plus tard, elle tua son père de ses propres mains.

«Le passé doit rester le passé, non? Alors j'ai changé de vie.»

Devenue l'héritière de l'un des plus puissants clans du Japon, Iranoe laissa son clan à la gestion de l'un de ses nombreux cousins avant de reprendre une vie "normale". Elle acheva son apprentissage avant d'entrer à Poudlard en temps que maître des potions. Devenue plus distante avec le temps, elle se ferma encore plus au monde qui l'entourait. Néanmoins, elle se révéla être une pédagogue hors pair, attentive avec ses élèves et attentionnée avec ses enfants.

conclusion :

et le mot de la fin, pour conclure.

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Kate Beckinsale

Nadège/Nad/Ira

24 ans (et toutes mes dents ou presque

J'aime pas, c'est laid, ça ressemble à que dale.... quelle honte... =D

NON et j'en suis fière!!

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