Opium Maleficia Maab Dewell. Between Queen & Princess... [Fini]

༺ Opium Maleficia Maab Dewell ༻

« You'll be the Prince and I’ll be your Princess »

« Oubliez tout ce que vous savez... »

Avatar, célébrité

Ashley Greene.

Pseudo, ou surnom

Nope.

Âge

Secret.

Opinion du forum

Prometteur. =)

Avez-vous lu le règlement ?

Vu par Miki

Who is She ?

identité générale, et ce qui s'y rattache.

Date de naissance :

21 Juin 1958 en Angleterre, bien que Transylvaine d'origine. .

Année à Poudlard :

Septième Année.

Pureté du sang :

Pur. Les Dewell n'auraient jamais permit qu'un sang-mêlé naisse au sein de leur famille. Le dernier en date ayant osé un tel affront était le frère du grand-père paternel d'Opium... Il fut rayée de l'Arbre Généalogique.

Niveau social :

Il s'agit d'une information plutôt confidentielle. Implicitement, Opium possède un niveau social très aisé, puisqu'unique descendante d'une famille d'Aristocrates, ou plutôt d'une Famille Royale. Explicitement, il semble que la jeune fille possède un niveau de vie... plus que modeste.

Baguette magique :

La baguette d'Opium est une hybride. Elle ne possède pas qu'un bois, mais deux, résultat d'une greffe expérimentale. En premier lieu, elle est faite de bois d'Acacia, symbole de l'amour mystique et platonique; mais aussi d'Abricotier, qui symbolise la passion et la sensualité. Cependant, malgré ces deux bois mêlés, la baguette est de couleur noire et est agréablement lisse, et mesure environ 26 centimètres et deux millimètres. En son cœur réside une goutte de sang de Basilic que traverse un cheveu de sirène. Un mélange bien contradictoire qui ne peut nous renseigner sur la détentrice de cet instrument de magie.

Famille proche :

Il n'existe, dans la vie d'Opium, que Cyneha; une vieille femme d'aujourd'hui 54 ans, anciennement nourrice dans la famille Dewell. Aujourd'hui, et depuis bien des années, Opium la considère comme sa grand-mère... Ne connaissant pas tout à fait la triste vérité liée à son histoire.

And Maab said :

She would be...

Maab [Mab ; Medv, Maeve, Medb] eut un jour quelques paroles, funeste songe et heureux présage dont elle avait eu l’audace de dévoiler au petit matin à son fidèle servant, esclave et conseiller… L’idée de créer une créature céleste, mortelle et futur du souvenir qu’ils allaient devenir. Une prophétie que les fervents croyants de la déesse n’oublieraient pas, mais que la nouvelle religion déferlante autour d’Avalon cacherait au regard des autres mortels, de sorte à ce qu’ils oublient les mythes et les légendes. Assise dans son trône, vêtue de ses plus beaux atours, la reine de la nuit procréa cette enfant qu’elle ne verrait jamais et dont seul l’imaginaire lui permettait de constater comment serait sa créature des songes oubliés.

«

Le profil droit, cristallin, élancé, svelte et vigoureux, dégageant une sensualité encore fragile. Belle et fière elle sera, le port de tête à la fois noble et sauvage. Belle et gracieuse, mince et légère comme une tige de bouleau ; les épaules dorées comme sable au soleil, et les yeux bleus comme la source des rochers. Sa beauté sera surnaturelle mais réelle. Son visage opalin à l’ovale le plus pur ne laissera pas même la plus vile créature indifférente… Sa bouche aux lèvres rosées sera d’un dessin exquis, douceur sucrée que nulle autre gourmandise ne pourra égaler. Ses courbes seront parfaites, atteignant le chiffre d’or, l’universalité qu’un peintre même ne pourrait reproduire. Sa taille sera fine, ses hanches arrondies et langoureuses, son fessier sera rebondie et sa poitrine opulente, ferme et inspirant l’amour divin. Sa peau, dorée, possèdera l’éclat des fleurs sous la lumière. Sa voix, ténue et musicale ira jusqu’à se confondre avec le gargouillis des sources, le bruissement des feuilles ou le chant des oiseaux. Nul n’entendra jamais dans sa vie un autre son semblable. Sa chevelure, longue et lisse aura la couleur de l’automne, saison où même son innocence ne fanera pas. Chacun de ses gestes sera empreint d’une grâce infinie, reflétant la naïveté des Nymphes. Ses pas seront semblables à une démarche lascive, sensuelle et pourtant dansante. Et lorsqu’enfin son innocence elle donnera, elle sera aussi vigoureuse que Morgane peut l’être. Elle sera unique. Mythe vivant de la beauté et de la grâce éternelle, image de la femme idéale enfouie dans l’imaginaire amoureux des mortels. On la reconnaitra comme étant mienne, car sous sa tache de naissance viendront rejoindre deux points que je déclare comme étant ma marque...

»

Maab se tut, jouant avec ses longs cheveux noirs tandis que son regard bleu et rouge s’était arrêté sur les rubis jaillissant de son antre féerique. Son fidèle conseiller, que la nature n’avait pas gâté en beauté mais en intelligence eut alors ces quelques mots, incitant alors la reine à reprendre son présage. Quelle serait donc la personnalité de cette enfant aux traits si doux qu’elle ne pourrait être qu’enfant d’un quelconque Roi.

«

Elle sera la rondeur lumineuse et déferlante de la vague, l’espièglerie naïve des sources, la maturité juteuse de la pomme et la fraiche acidité des cerises. Le velouté et la promesse des mousses, la dérobade du feuillage, l’enlacement du lierre, l’ivresse du chèvrefeuille mais aussi la morsure des orties, le danger des ciguës, l’engloutissement des algues. Douce, bienveillante et généreuse. Gaie et enjouée. On lui prêtera le caractère d’un enfant, mais ses colères seront semblables au tonnerre qui gronde, sa tristesse sera grande, sa jalousie sera mordante. Fidèle et sensible, bien heureux sera celui qui l’aura à ses côtés, car alors elle sera ardente et lui vouera tout son amour, jusqu’à son âme entière, ce qui serait pour les autres, un bien grand malheur. L’égoïsme de ses sentiments la rendra aveugle et insouciante jusqu’à ce que le voile se lève. Mais bien malheureuse la rendra celui qui la quittera, provoquant alors le déluge dans tout son être. Tirant des leçons de ses expériences, elle n’en sera que plus confiante. Elle expiera les fautes, pardonnera les affronts à son encontre, nulle rancœur ne viendra jamais étreindre son cœur. Je la défie dans le passé de se montrer outrageante et désobéissante, elle sera docile et dévouée, mais sa curiosité viendra lui jouer des tours. Passionnée, fière avec un soupçon d’hautainerie, entière dans ses amours particulièrement contrariées. Perpétuelle observatrice qui détaillera chaque nouveau cas se présentant à elle. Mystiques seront ses pensées dans les méandres de son esprit et torturés seront ses choix ; résultat d’une conscience sans cesse agitée. Prudente mais insouciante, elle se jettera dans sans grande méfiance dans les situations les plus délicates. Elle ne sera que trop dépendante des dangers qui courent autour d’elle. Souriante à qui le voudra, on ne pourra que lire une joie inconnue sur son visage. Je défie quiconque voudra le lui ôter. Indépendante, comme le souffle du vent sur les plaines, sauvage comme les fées qui virevoltent dans mon royaume…

»

Un nouveau silence, tandis que Medv reprenait de nouveau sa réflexion. Autour d’elle, les petits êtres, les créatures et les lutins s’étaient tus, écoutant le présage que la Reine de la Nuit annonçait, prophétie provoquée et outrage aux fileuses qui commençaient seulement à tisser le fil qu’elles n’illumineraient pas encore. De nouveau, et sous le regard glacial de celle qu’il servait, le conseiller eut de nouvelles questions, curieux de savoir comment serait cette perle unique, de connaître ses goûts et ses dégoûts, ses peurs les plus profondes et ses rêves. Maab esquissa un nouveau sourire, intérieurement satisfaite de voir que sa créature était déjà appréciée, alors qu’elle n’était pas encore née.

«

Ses rêves lui appartiendront, je les lui soufflerai sans pour autant l’obliger. Chaque nuit, je viendrai veiller sur elle et lui inspirer de nouvelles pensées. J’eusse aimer que la peur ne vint jamais l’étreindre, mais par un caprice de mes songes, elle tremblera face au troll et la hauteur sera son pire ennemi, allant jusqu’à la paralyser. Je ne puis décider de ses goûts et dégoûts, mais il me comblerait qu’elle aime les mythes, les légendes et les épopées de toutes contrées, qu’elle s’adonne aux arts et aux sciences, et que les jeux de l’amour et du désir ne deviennent que plus tard intéressants à ses yeux. Ses matins seront animés par des lectures et ses nuits par le dessin, ses journées par les études. Enfant sérieuse que pourtant l’animosité de ses camarades enlèvera à ses applications. Elle repoussera les infidèles, et sans doute détestera t’elle l’histoire qu’on lui inculquera. Elle n’aurat de cesse de défier celui qui voudra la commander et faire d’elle une esclave. Je laisse le choix au ciel de ses autres aversions.

»

« Son prénom, je ne l'ai pas choisi...
mais il ne révèle que trop bien sa personnalité... »

« Table des matières »

Prélude;
Chapitre 1; Ciel bleu Étoilé
Chapitre 2; Escapade
Epilogue;

Opium Maleficia Maab Dewell. Between Queen & Princess... [Fini] Ashley13

« Prélude »

❛Once upon a time...❜

Musique préludienne

«

« Il était une fois… Dans un pays lointain, éloigné de l’Angleterre, dans une forêt sombre, un Château. Un château majestueux mais ô combien mystérieux. Sa façade, qui autrefois devait être blanche, s’était ternie, et le lierre courait sur cette dernière, enlaçant le fer forgé, les balcons de pierres… La pluie et le vent avaient abîmés les statues de pierre à l’effigie des gargouilles, des anges et autres créatures mystiques… Le jardin qui l’entourait, il y avait bien longtemps qu’il n’avait été entretenu, et les mauvaises herbes avaient envahies les rosiers, les orties entouraient les bancs… Quand aux arbres, ils avaient l’allure de Saule Pleureur. Aucun animal si ce n’était les loups n’avait élu domicile dans cet endroit. Pour ceux qui connaissaient cet endroit, on l’appelait le Château des Ombres… On raconte qu’autrefois, la dernière famille Royale au sang sorcier y vivait, que ce château à l’aspect si sombre aujourd’hui ne l’avait pas toujours été, renfermant en ses murs des festivités, des éclats de rires et de joies. Le jardin, jamais n’avait été laissé à l’abandon comme il pouvait l’être aujourd’hui… Il y avait toujours de l’animation dans l’immense bâtisse, et l’on entendait de l’extérieur des notes de musiques provenant du Salon ou tout simplement de la Salle réservée à cet effet… Aujourd’hui, seul le silence fait effet de musique, accompagné parfois du hurlement du vent… Par les fenêtres cassées, on n’apercevait plus que les fantômes se déplaçant, se lamentant sur le sort qu’avait pu subir cet endroit autrefois lieu de festivités et de joies. Si vous voulez bien me suivre à l’intérieur de ce château intriguant… Le sol, fait de marbre et qui sans doute devait être nettoyé tous les jours, étaient jonchés de feuilles mortes et de terre. Quelques meubles avaient été renversés, se brisant contre la paroi dure mais fragile, un lustre s’était même écrasé en plein milieu du hall, se brisant en plusieurs morceaux, laissant ses petits diamants s’éparpiller partout. Songez que ce lustre illuminait de mille feux l’entrée, mais aussi la fresque peinte au plafond, et qui aujourd’hui, s’effritait lentement. Les tableaux, autrefois bavards, s’étaient tus, ne sachant plus avec qui parler ou ne savait quel sujet aborder si ce n’était celui des souvenirs aujourd’hui douloureux. En tournant sur la gauche, on pouvait apercevoir ce qu’il restait de l’immense salle à manger, qui pouvait accueillir un beau monde, la porcelaine était éparpillée au sol, brisée, et la nappe autrefois blanche et d’or n’était aujourd’hui que grise et terne Les plats qui autrefois contenaient les mets les plus délicieux étaient vides, sales, où seulement quelques larves se tordaient dans tous les sens… Sur la droite, les cuisines, toute aussi ragoûtantes, vides et mornes… Autrefois, des elfes s’y afféraient, se donnant corps et âme dans la cuisine qu’ils ne cessaient d’innover, tentant des plats du monde entier, préparant les spécialités des invités des pays voisins. Il y avait tant de pièces qui n’arboraient plus leurs mines fières, comme la bibliothèque, contenant des livres rarissimes, des parchemins de la grande bibliothèque d’Alexandrie… Les secrets du monde et autres… Il y avait aussi ces fresques, ces immenses tableaux représentatifs des anciens habitants des lieux, la famille royale… Les Van Hydris. Vous ne connaissez pas cette famille ? Impossible. Ils sont connus dans le monde de la Sorcellerie pour être des plus froids, mais aussi des plus chaleureux. Ils sont les seuls à faire partager leur univers fermé. On les dits implacables, capable d’une rare violence… Les on-dit sont des plus faux. Mais revenons en à notre sujet principal. Le plus beau tableau, et très certainement le dernier qu’ils avaient pu faire était accroché entre deux escaliers qui menaient aux étages supérieurs ; il représentait le Roi et la Reine Van Hydris, ainsi que leur fille Viktoria, aux côtés de son époux, Markus Dewell. Entre les deux époux, une petite fille au regard envoutant, bleu azur, et à la chevelure couleur de l’automne… Sans doute âgée d’à peine cinq ans. De la famille royale, il semblerait qu’elle ait été l’unique survivante… Mais aucun Transylvain ne pourrait vous dire où elle se trouve, puisque tout le monde la croit décédée… Y comprit le fléau responsable de la déchéance de la famille au sang bleu…

Morte ou vivante, telle est la question principale, et c’est pourquoi je vais vous mener à des lieux de la Transylvanie, loin du Château aux mille souvenirs pour vous mener sur une île située non loin de l’Angleterre, entre l’Ecosse et l’Islande. Cette île, ne songez pas à la trouver, car il semblerait qu’elle soit invisible, que ce soit pour les moldus ou même les Sorciers… Il faut en connaître les points de position, et même avec ceux-ci, sans doute ne parviendriez vous même pas à destination. Sur cette île aux allures sauvages et paradisiaque vivent deux êtres humains, de sexe féminin. L’une, est assez âgée pour être grand-mère, l’autre est âgée d’à peine 17 ans et semble posséder un physique des plus attrayants. Elles ne manquent pas de compagnie, du moins, seulement de compagnie humaine, car pour le reste, quelques lutins viennent leur rendre visite, autant que les fées, et les simples animaux. On trouve même des gnomes que Cynéha, la plus vieille, se tue à les faire déguerpir. Elles sont proches de la nature, et leur demeure le prouve bien : une chaumière en bois, sur deux étages, construite il y a des années de l’instant que je vous conte. Il n’y avait rien de plus modeste que cet endroit. Elles y sont à l’aise, et rien ne semble vraiment manquer. Mais si l’extérieur paraît véritablement rudimentaire, l’intérieur est spacieux et prouve tout de même que les deux femmes ne sont pas tant perdues, puisque tout semble être de notre époque. Etrange situation que la leur n’est-ce pas ? Deux femmes perdues sur une île dont bien des personnes ignorent l’existence… En réalité, elles n’y ont pas toujours vécu. Autrefois, il y a de cela 12 ans maintenant, elles vivaient dans le plus beau des châteaux. Cynéha, aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’année, était nourrice royale, c’était à elle qu’incombait la tâche de se charger des enfants princiers. Et aujourd’hui encore, elle le fait, s’occupant avec la douceur d’une mère de sa jeune pupille, âgée désormais de 17 ans. Cette jeune fille est le personnage central de l’histoire, car c’est elle qui nous intéresse… Je ne vous l’ai pas encore présenté mais ne vais tarder à le faire… Pour ce faire, éloignons nous de la chaumière où douces odeurs s’échappent de la cuisine, et parcourons un bout de l’île, laissons nous guider par la douce brise qui fait plier les herbes hautes, courber les fleurs et s’envoler les oiseaux. Allons plus vite, passons la montagne de pierre et sa cascade merveilleuse, ignorons la petite rivière qui s’échappe jusqu’à la mer… La petite forêt. C’est là que nous nous rendons. Tendez l’oreille maintenant. N’entendez vous pas ces bruits de pas rapides et qui se rapprochent, encore et encore ? La voilà qui apparaît, quittant la forêt tout en courant, se fondant dans les herbes hautes, la chevelure au vent, tandis que les voiles blancs de sa robe immaculés flottent aussi derrière elle, au fur et à mesure qu’elle s’échappe et s’éloigne de l’immensité sombre. A quoi cherche t’elle à échapper ? Hélas, nous ne le saurons jamais, mais son rire franc et cristallin nous informe que ce n’est pas quelque chose de dangereux… Ce même rire qui réveille les petites fées qui alors s’envolent, bourdonnent et virevoltent autour de la princesse. Princesse, oui, car tel est son réel statut. Princesse Opium Maleficia Maab Dewell, ou plus exactement, Van Hydris.

Celle que l’on croit disparue et décédée est vivante et en bonne santé, ignorant tout de son passé, ne cherchant pas même à s’en remémorer. Peu lui importe qui elle peut être en réalité, car nul château ni titre ne vaut la vie qu’elle mène…

»

« Chapitre 1; Ciel bleu étoilé »

❛For the Princess❜

Musique Chapter 1

«

Avez-vous déjà assisté à un bal royal ? Ce genre de bal est une grande occasion dans le Monde Sorcier, tout le beau monde y est invité, bourgeoisie, aristocratie… Le grand gratin en somme. Mais on trouve aussi des sorciers modestes, mais dont la réputation n’est plus à refaire. Ce n’est pas un univers comme tous les autres, mais durant trois jours, la famille royale accepte de le partager avec des personnes du monde entier, organisant ainsi l’événement le plus attendue, où l’on trouve jongleurs, cracheurs de feu et autres acteurs de cirque, une petite foire sorcière s’installe au pied du château et vends des spécialités de tout pays, des gravures de la famille royale, des souvenirs de Transylvanie et j’en passe… Mais l’événement le plus attendu en général est le bal, qui est précédé d’un repas des plus exquis. Mais c’est sur l’événement en général que nous allons nous pencher, sans laisser de détails au hasard, et pour ce faire, il n’y a pas meilleur moyen que d’observer tout cela par le regard d’une petite fille au regard bleu le plus profond, comme s’il provenait du cœur des sources même… Avant de prendre possession d’elle, observez là : voyez cette robe rouge presque brune, où se mêlent des enluminures bleues marines, ses chaussures sont assorties à sa tenue… Ses longs cheveux couleur de l’automne sont délivrés, flottant derrière elle tandis que déjà elle court vers un jongleur, un sourire immense aux lèvres. Sur sa tête est posée une petite couronne de fleurs. Et tandis qu’elle coure, un petit animal étrange la suit, au caractère félin. Sa fourrure, fournie, laisse échapper en bout une queue de lion, mais la tête n’est pas de cet animal. Il s’agit d’un fléreur, cadeau qu’un écossais fit un jour à la jeune demoiselle pour ses quatre ans. Depuis, l’animal ne la quitte plus, veillant tel un garde du corps sur la petite princesse à qui on l’a confié. Mais voilà que la petite souveraine nous quitte, se dirigeant déjà vers un cracheur de feu, ne la perdons pas de vue, auquel cas, nous manquerions la moitié de la fête… La voilà qui observe de ses grands yeux azur le forain qui jongle avec des balles enflammées tenues par des chaines. Emerveillée, la voilà qui tape des mains, tandis qu’un petit rire semblable au chant des oiseaux s’échappe de ses lèvres, attirant alors le regard de ces homme au corps luisant, aux cheveux blonds attachés en arrière et au bouc parfaitement dessiné, sans doute n’a t’il pas plus de 27 ans. Il cesse alors de jongler, et se penche sur la petite demoiselle qui alors penche sa tête sur le côté, le regard malicieux.

Jongleur : « Le spectacle te plait tant que ça ? »
Opium : « Oh oui !! Dis, tu peux m’apprendre ? »
Jongleur : « T’apprendre ? » Un rire s’échappe de ses lèvres avant de reprendre la parole « N’es-tu pas trop jeune pour jongler avec le feu ? Je vais plutôt t’apprendre à jongler d’abord avec des pommes… Qu’en penses tu ? »
Opium : « D’accord, mais après, tu m’apprends avec le feu ! »

Et promesse fut tenue, ou du moins, à moitié, comme il le lui avait dit, il l’entraina d’abord a jongler avec deux pommes, exercice simple, mais qui émerveilla la demoiselle qui dès lors courut vers sa nourrice, clamant qu’elle savait jongler, et que bientôt, elle pourrait elle aussi le faire avec du feu, ce à quoi la nourrice répondit dans une exclamation joyeuse qu’elle espérait qu’elle ne mettrait pas le feu au château… Mais voilà que la petite protégée s’est déjà échappée, et se dirige vers d’autres forains, exprimant sa joie sous chaque nouvelle découverte. C’est alors qu’elle parvient jusqu’à la foire, où se vendent spécialités Anglaises, Transylvaines, Allemandes ou d’autres pays encore… On y trouve aussi des objets tous aussi beaux les uns que les autres, mais aussi des gravures représentant la famille royale. Son regard dès lors est attiré par un petit portrait d’elle, qu’elle trouve bien trop joli pour être vrai. Elle ne peut alors s’empêcher de questionner le marchand, qui lui répond qu’il s’agit bien d’elle, mais que si elle le souhaite, il peut faire de nouvelles gravures qui lui plairont peut-être plus. Et elle ne se fait pas prier la belle enfant, suivie de son fléreur qui veille avec attention sur chacun de ses mouvements. Le marchand artiste la fait alors asseoir sur une grosse pierre calée sous un arbre. Quelle n’est pas sa surprise, lorsqu’à peine à t’il commencé à peindre, qu’une petite nuée de fées minuscules s’élèvent, entourant la petite enfant qui éclate de rire. Il tient devant lui le plus beau souvenir qu’il aura de cette enfant au regard pétillant et à l’aura différente de celle des humains. Cette gravure, jamais l’anglais ne la vendra…

Mais l’heure tant attendue du bal est enfin arrivée, volant ainsi la vedette au souper tardif, et que tant de personnes ont semblé apprécier. L’Écosse, ce soir, est mise à l’honneur, de par ses repas traditionnels, mais aussi ses cornemuses. Et le bal s’ouvre, laisse entrevoir les débuts d’une soirée festive et inoubliable. Opium est déjà occupée à danser dans les bras de son grand-père, qui la qualifie déjà d’excellente danseuse. Si le temps le lui avait permit, sans doute Opium pourrait montrer à son grand-père qu’il ne se trompe pas sur ce point et qu’en effet, dans le futur, elle se montrera une danseuse hors pair. Mais l’heure n’est pas encore à songer au futur… Laissons à la famille royale ses derniers instants de bonheur… Et les danses se succèdent, les éclats de rire aussi… Les Écossais jouent de leur instrument avec entrain, ne laissant que peu de répit aux danseurs. Jamais on ne vit plus belle soirée, les robes virevoltaient, les rires fusaient… Les enfants couraient dans tous les sens, ignorant les danseurs, jouant au jeu du loup glacé. Les petites fées lucioles éclairaient l’endroit en bourdonnant, et voltigeaient autour des invités, sans véritablement se soucier de savoir si elles pouvaient les déranger ou non. Mais revenons-en à notre petite princesse qui déjà tentait de fuir sa nourrice qui tentait par tous les moyens de la mettre au lit, aux vues de l’heure tardive. Mais la petite enfant n’était pas fatiguée, et semblait même bien loin de l’être, courant entre les couples de danseurs, son fléreur la poursuivant, croyant sans doute à un nouveau jeu. Mais ce fut en passant près d’un homme vêtu de sombre qu’il s’arrêta brusquement, grognant et montrant les crocs, sans que pourtant, personne ne se soucie de lui. Il ne leur était que trop facile de découvrir qui pouvait vouloir du mal à la famille qu’il servait, et cet homme là, qui ne souriait ni ne participait aux festivités. La petite Opium l’avait remarqué, mais n’en avait pas tenu compte hélas, pas plus qu’elle n’avait remarqué l’attitude de son compagnon, bien trop occupée à tenter d’échapper à sa nourrice qui s’essoufflait derrière elle. Mais finalement, elle parvint à rattraper la petite fille au physique étonnant et à la mener dans sa chambre, sans jamais se soucier de l’ombre qui doucement, prenait possession du château…

»

« Chapitre 2; Escapade »

❛Comme on souffle sur une bougie...
Mon monde, ce soir là, s'est éteint..❜

Musique Chapter 2

«

Il est bien malheureux de constater que tout cela ne serait pas arrivé si les Aurors au service de la famille royale avaient bien vérifié qu’aucun intrus ne s’était aventuré dans le château, ou si l’on avait prêté plus d’attention au Fléreur qui avait repéré un homme qui ne voulait que du mal à la famille royale… Ou encore, si les invités avaient remarqué qu’un homme au visage peu avenant et de noir vêtu était parmi eux. Mais nul n’avait prêté attention, on ne pensait qu’au bal, à la fête… Insouciants et joyeux… Même Opium qui pourtant avaient les yeux partout n’avait pas remarqué l’étranger…Et de toute manière, l’enfant unique du couple royal était allé rejoindre les bras de Morphé, bien au chaud dans ses draps riches, entourées de bon nombre de ses peluches. L’animal étrange qui la protégeait était endormie lui aussi, au pied de son lit. Tout était calme dans la chambre de l’enfant au visage angélique… Cette nuit aurait dû être une nuit comme les autres. Au petit matin, la petite princesse aurait du s’éveiller comme d’ordinaire, prendre son petit déjeuner tranquillement et vagabonder dans le parc comme elle le faisait toujours… Mais cette fois, ce ne serait pas le cas, car moins d’une heure après son coucher, le cauchemar commença dans la salle de bal… Il n’était pas seul l’étranger, mais bel et bien accompagné d’une dizaine de personnes aux pensées aussi misérables que les siennes. Leur but ? Détruire la famille royale, ennemie de leurs idéaux sombres. Nul ne connaissait leur visage, nul ne savaient qui ils étaient, de quelle patrie ils provenaient… Pour annoncer leur venue, il y eu tout d’abord la vaisselle que l’on brise, le feu aux rideaux… Les lustres qui s’éclatent au sol… Et enfin, les baguettes pointées sur les nombreuses personnes, les tortures à la sauvette. Les cris fusent dans la salle de bal, et bientôt, dans le château entier tandis que tout ce beau monde tente de se sauver. Cynéha n’est que trop consciente du danger que coure sa protégée et s’enfuit pour tirer la petite de son sommeil… Mais l’enfant est déjà éveillée dans son lit, ne comprenant pas pourquoi on hurle en dehors de sa chambre, elle tient au creux de ses bras le fléreur qui tente de lui échapper, tous crocs dehors, prêt sans doute à la protéger du mal qui ronge les pierres du château. C’est l’arrivée de Cynéha qui lui fait quitter ses draps pour rejoindre les bras de la nourrice qui lui clame de se dépêcher de venir. La petite enfant, obéissante d’ordinaire, s’échappe cependant des bras de sa gouvernante pour s’échapper à la salle de bal où elle sait qu’elle y trouvera ses parents. Elle évite alors les gens qui vont dans le sens contraire d’elle et parvient alors à s’infiltrer dans la salle où quelques heures plus tôt, elle riait aux éclats… La famille royale, quant à elle, n’est que trop prise au piège. C’est eux que l’on vise, le reste importe peu. Parmi eux, une petite fille au regard noisette que Viktoria Van Hydris ou Dewell avait voulu protéger, très certainement du même âge que sa propre enfant. Son regard émeraude, effrayé, croise alors celui de sa propre enfant qui arrive en courant, le regard perdu, apeuré, derrière elle, une femme imposante, qu’elle reconnaît comme étant la nourrice royale qui tente de rattraper l’enfant qui hurle déjà le prénom de sa mère…Puis plus rien si ce n’est des éclairs verts se dirigeant vers elle et sa famille. C’est dans un hurlement appelant une dernière fois sa mère qu’Opium est enlevée par sa nourrice et cachée des hommes en noirs.

Que peut il y avoir de plus terrible que de voir les êtres les plus chers à votre cœur périr sous vos yeux ? Rien. Mais la petite enfant de cinq ans ne comprend pas et hurle dans sa langue natale sur sa nourrice pour qu’on lui ramène sa mère, mais se tait lorsqu’elle constate que son monde vient de s’écrouler, lorsqu’elle voit toutes ces personnes courir dans le même sens que sa nourrice, lorsqu’elle observe ces mines défaites, décomposés, lorsqu’elle entends les hurlements. En une nuit, le rêve s’est mué en cauchemar… Mais elle, où la mène t’on ? Dans les jardins. Là, celui qui lui sert de professeur de botanique les rejoints, un sac sur l’épaule, avant d’attraper la nourrice par la main et de les faire disparaître dans un tourbillon. Après la tempête, le calme plat. C’est ce que peut constater Opium qui n’entend plus les hurlements, qui ne voit rien d’autre que les herbes hautes, les étoiles et la lune. Cynéha ne la lâche pas, la conservant dans ses bras tout en tentant de calmer les larmes qui viennent d’apparaître au bord des yeux de la petite princesse. Seuls ses sanglots deviennent la musique de cet endroit trop calme. Où sont ils ? La petite enfant n’en a pas la moindre idée, mais la narratrice que je suis peut vous le dire… La Transylvanie est à des lieux de l’endroit où ils se trouvent, et il n’y a pas de ville qui soit proche de l’endroit où ils se trouvent. Seule la mer les entoure. Le jardinier les a mené sur le seul endroit où la petite princesse sera en sécurité, là où nul ne viendrait la chercher si l’on s’apercevait de sa survie, une île. Un endroit introuvable, perdu entre l’Ecosse et l’Islande. L’enfant, épuisée par ses sanglots, finit par s’endormir, sans avoir cessé de regarder les étoiles, où, elle le sait déjà, sa famille se trouve.

»

« Epilogue »

❛Et après?❜

Musique Epiloguienne

«

Il serait certainement bon de dire que l’on expliqua la vérité à Opium, que l’on explique ce qui s’était passée durant cette nuit où tout son monde s’écroula afin qu’elle puisse faire son deuil… Hélas, vérité n’est pas toujours bonne à dire, et comment aurait on put infliger cela à la petite enfant, qui, depuis qu’elle était arrivée sur l’île, ne cessait de pleurer et de se laisser dépérir au lit. Elle n’avait pas même daigné se lever pour observer par la petite lucarne, cet endroit de paradis où elle se trouvait. Le jardinier, répondant au prénom de Hans, et sauveur de la petite princesse finit par souffler une idée à la nourrice qui demeurerait auprès de l’enfant. Une idée contre laquelle serait la famille royale si elle était encore en vie : bloquer sa mémoire. Mais la nourrice, et désormais tutrice de l’enfant vint à approuver l’idée, ainsi s’occupa t’on de la jeune enfant, lui ôtant alors tout souvenir lui remémorant son passé. On lui ôta ses petits bijoux qui seraient susceptibles de rafraichir sa mémoire bloquée. Tout ce qui pouvait la ramener dans ce monde éteint fut caché à l’abri, sous un arbre, dans une cassette modeste. On ne lui fit que conserver ses prénoms, puisqu’on ne pouvait rien contre cela, on ne put pas même effacer la tache de naissance royale marquée par les deux points de Maab… Mais l’enfant n’irait sans doute pas se poser de question quant à cela…

Et comme on l’avait prévu, elle ne se posa pas de questions, se considérant seulement comme la petite fille de Cynéha, comme on le lui avait soufflé, jouant dans les hautes herbes, poursuivie par le fléreur que l’on avait conservé comme protecteur de la nouvelle famille. Le jardinier avait déserté l’île, comme il l’avait promis, ne venant que pour apporter le nécessaire aux deux femmes. Elles vivaient à l’abri, en recluses, mais n’en étaient pas moins heureuses… Au dehors, à l’extérieur de l’île, le Monde Sorcier s’activait, et la famille royale en vint à être oubliée, ou presque… La jeune enfant vint alors à grandir, passant ses journées au dehors, enfant sauvage qu’elle avait toujours été, vagabondant, étudiant les livres qu’on lui apportait, en réclamant toujours de nouveaux. Comme le désirait Maab, elle en vint à s’intéresser aux mythes et réclama alors des livres portant sur ce sujet. Elle s’intéressa aux arts, puis aux sciences. De toute manière, elle n’avait rien d’autres à faire, puisqu’il n’y avait personne sur cette île bien cachée si ce n’était celle qu’elle considérait comme sa grand-mère ainsi que les petites créatures qui avaient élus domicile dans ce lieu féerique. On avait beau lui avoir bloqué la mémoire, elle n’en demeurait pas moins cette enfant vive et intelligente, avec une soif d’apprentissage toujours grandissante…

Mais la réalité de l’extérieur avait finit par rattraper les deux recluses, sous l’image d’une lettre portée par un hibou. Poudlard était au seuil des onze années de la petite princesse. Un détail que le jardinier avait réglé au préalable, demandant entretien avec le Directeur de l’école, exposant la situation sous le sceau d’un secret à conserver. Puisque la princesse ne vivait plus en Transylvanie, mais qu’elle était une sorcière, il lui faudrait étudier dans une école de Magie, et sans doute Poudlard était elle l’école la plus fiable… Après tout, peu de personnes ici connaissaient l’image de la princesse, enfant… Et c’est ainsi qu’elle vint étudier dans l’école de la magie, conservant le secret quand à son habitat, se fondant dans la masse d’élèves, se considérant comme une jeune fille normale, puisqu’après tout…C’était ce que l’on avait fait d’elle… Et ainsi les années passèrent, sans que jamais on ne se pose de questions sur elle, sans que jamais passé ne rattrape présent… Et aujourd’hui à l’aube de ses dix-sept ans, elle entamait sa dernière année, avec l’envie particulière de devenir plus tard de travailler au Ministère…

»

Désolée d'avoir baclé... Mais ça me gonflait XD

Très belle fiche pour changer x) wub

Mais je te félicite pas, tu mérites une baffe pour avoir dit que t'avais bâclé (même si c'est vrai que t'as passé un peu rapidement sur Poudlard xD)

Gryffondor !

Mdrr, Bin c'est Gryffondor donc ^^
En tout cas, merci à vous deux <3

(Misha : Essaies pour voir è___é *SBAAAF* Okay, j'ai rien dit ç___ç
BenJ : Ouais, je la trouve un peu pourrave la fiche mais bon...Si vous le dites xD)

Encore merci à vous &&& c'est bon, la Princesse est dans la place =o

Ah merde ! mdr

J'avais même pas vu que tu avais posté Eva !!! mdr

Je me suis dis... Merde. Pourquoi elle est déjà dans son groupe alors que je lui ai demandé ? mdr

*totalement nowhere*

Ouais on l'a lue en même temps je crois xD Bah au moins on est d'accord, c'est l'essentiel xDDD

C'est cash ! XDDDD !

» Opium Maleficia Maab Dewell. Just a Princess...
» khvan, satyankar dahana. fini.
» The Blackwood will dominate the world and I am the head of the universe! [ Attend que Neal ai fini l'Histoire ]