Une rencontre intriguante...[PV]

La veille fut rude, les retrouvailles avec Iranoe se passèrent du plus naturelle qui soit, aucune larme et pourtant sa soeur l'avait manqué. Il ne savait aps ce qu'il ressentait à cet instant présent, ses souvenirs devinrent flous et ses pensées s'éparpillaient dans sa tête. Ce fut dans une petite auberge à Pré-au-lars, que Kenji se leva, pensif, suite à tout ces évènements. Il n'avait pas pu rejoindre son domicile la veille car il s'était fait tard lorsqu'il quitta Iranoe et la fatigue l'avait un peu envahit. L'asiatique ouvrit les yeux et mit quelques secondes à se rendre du lieu où il avait dormi. Il s'étira de plus belle puis se leva, ses yeux à moitié ouvert. Fort heureusement, il prenait le boulot dans l'après midi, oui étant donné son rang, ses horaires variaient de semaine en semaine et il faisait un peu comme il voulait. Il s'habilla d'un beau complet noir, cravate et chaussures cirés. En l'espace de quelques instants, le jeune asiatique fut prêt et donc quitta sa chambre sur les coups de Onze heures. Il descendit lentement les escaliers menant vers le hall, paya sa chambre puis il sortit de l'auberge. Cette fois-ci, Kenji devait prendre le train comme moyen de transport, inutile de vous dire qu'il detestait cela mais aucun portoloin n'était à disposition, pour lui, à cet instant. Kenji s'avança vers la rue principale de Pré-au-lard afin d'y jeter un dernier coup d'oeil aux bouitiques. Il commençait à apprécier cet endroit, même si les choix sont restreint, cet univers paisible qui règnait dans ce village convenanit parfaitement au niveau de vie de l'asiatique.

Onze et demi sonnèrent sur la pendule du petit clochet du village, Kenji s'avança près de la gare d'un pas lent mais décidé. Il avait de l'avance car le prochain train pour Londres était à Midi ce qui lui laissait un peu de temps pour se poser un peu. Un petit banc, assez délabré, encoché entre deux buissons se trouvait à proximité et Kenji ne s'attarda pas à aller s'assoir. Un coup de main sur celui-ci afin de retirer le petit tas de poussière qui s'y était installé puis il s'asseya en toute délicatesse. Le regard neutre, il parcourut l'horizon, les diverses personnes attendant, comme lui le train. Soudain, une voix aigu interpella le jeune asiatique, qui fut entièrement surpris de ce geste. Il avait horreur de cela, qu'on hurle son nom à tout va, surtout venant d'une personne qu'il n'estimait pas tellement. Le gayard s'approcha de Kenji, qui lui n'avait meme pas bougé de sa son banc, simplement son visage exprimait l'agacement. Reek Hurt, un de ses collègues au Ministère venait de faire son apparition face à lui.

- Reek - : Bonjour Sayuri ... Quel bon vent t'amène à Pré-au-lard?

Dit-il en estimant Kenji comme un bon ami, qui celui-ci ne l'estimait pas comme tel mais plus une personne impolie et agaçante.

- Kenji - : Bonjour ... Que me vaut l'honneur de ce cri de terreur, qui a sans doute fait reveiller la moitié des habitants de Pré-au-lard?

Dit-il dune voix lente mais gardant une froideur intensive. Kenji ne rigolait pas lu, il étit plûtot consternait de voir des gens du Ministère se comportait d'une telle sorte. C'est bien a cause de cela, que les revendications negatives se font entendre avec des abrutis pareils.

Reek lui se mit à rire, comme si cela était tout à fait normal, ce qui exaspera encore plus le jeune asiatique.

- Reek - : Voyons Sayuri, cesse un peu de faire la moue, nous ne sommes pas au Ministère ici, le fait de décompresser n'est pas un non-respect des lois à ce que je sache !

Dit-il avec un sourire.

Kenji le regarda, un faux sourire apparut ur son visage, un de ces sourire ironique.

- Kenji - : Certe ... Mais cela ne m'explique toujours que me vaut ce bruit assourdissant ?

Dit-il de façon moqueur.

Reek abaissa son sourire, apercevant surement que Kenji n'était pas sur la meme longueur d'onde que lui. Il regarda sa montre et d'une voix précipitée, trouvant une excuse.

- Reek - : Je dois te quitter, je suis attendu..à plus tard au ministère Sayuri !

Kenji, lui, se tut, regardant son interlocuteur partir au loin, des pas rapides. Un air de dégoût venait d'envahir son visage, comment des personnes tel que Hurt, pouvait être employés au Ministère, c'est dingue ça...Revenant à la réalité, Kenji se plongea dans ses pensées lorsque soudain...

Une rencontre intriguante...[PV] Iconbethanyjooygale

Léna Price

Léna - Bonjour Monsieur le Ministre.

Léna - Je ne vous dérange pas, je peux m'assoir ?

Léna - Alors qu'est ce qu'un homme aussi débordé que toi, fait là, à glander ?

Plongé dans ses pensées, Kenji entendit soudain la voix aigu d'une jeune fille, juste derrière lui. Il se retourna délicatement et se retrouva face à une jeune élève de Poudlard qu'il connaissait bien. Du temps où Kenji avait travaillé en tant que Journaliste en chef, il partagea son travail avec la mère de Lena, une femme d'une grande sympathie et par la suite Dalia lui avait présenté toute sa famille. Dalia prenait un peu Kenji comme son père, d'ailleurs elle lui avait avoué il y a quelques mois déjà. La jeune Poufsouffle, car il le savait qu'elle appartenait à cette maison, contourna la buisson pour s'installer tout auprès de lui et sans même avoir le temps de lui répondre, l'élève lui donna un baiser sur sa joue, ce que Kneji redoutait le plus, il n'aimait pas trop ce genre de situation, surtout venant d'une élève mais il se retint, connaissant la jeune fille mais il resta un peu en retrait.

Léna - Alors qu'est ce qu'un homme aussi débordé que toi, fait là, à glander ?

L'asiatique n'avait pas l'habitude de se faire tutoyer aussi facilement mais pour Léna, il la laissa faire, meme si au fond de lui cela le gênait un peu. Kenji n'était pas tout à fait son ami mais plûtot un confident à ses yeux. Kenji la regarda d'un air maussade puis il lui déclara d'une voix très calme.

- Kenji - : Bonjour Léna ... Je suis ici pour affaire ... et toi tu n'es pas en cours en ce moment même?!

L'intensité de sa voix baissa peu à peu. Le fait de devoir tutoyer l'élève l'avait assez perturbé. C'est vrai qu'il connaissait bien Léna et d'ailleurs ce fut une jeune fille qui su prendre un minimum d'affection de la part de Kenji, ce qui est rare mais quelque chose le gênait dans ses propos. Enfin..il laissa faire. Kenji repensa soudainement à Dalia, ce fut une femme remplit de vitalité, une energie débordante. Au fond de lui, elle lui manquait un peu mais elle vivait sa vie à présent. Kenji connaissait guère le père de la'élève, d'ailleurs pas étonnant car il fut toutle temps dans les airs lorsque Kenji venait leur rendre visite à leur appartement.

- Kenji - : Et ta mère comment va-t-elle?

Non pas que sa l'inquiétait, Kenji savait que Dalia saurait prendre sa vie en main malgré le métier de son mari, qui la conduit à vivre seule, la plupart du temps. D'après les ressenti de la jeune fille, Kenji se souvint que celle-ci vivait mal l'absence de son père ce qui a conduit à son affection envers le Directeur de la Justice Magique. Soudain, le chef de quai apparut annonçant le retard du train d'environ dix minutes. Raaa la poisse, Kenji allait arriver en retard si cela continuait, surtout qu'une audience l'attendait dans l'après midi.

N'allez pas croire que Léna est le genre aguicheuse, qui prend ses aises avec tout le monde et qui ne se gêne pas pour embrasser quiconque en plein milieu d'un lieu public comme la gare. Au contraire, ce serait plutôt celle qui resterait en retrait, qui tenterait de se fondre dans le décor et de faire ce qu'elle avait à faire sans même qu'on s'aperçoive qu'elle était là. C'est d'ailleurs comme cela que ce rendez-vous avez un client de sa mère se serait passé si elle n'avait vu ce jeune homme d'une trentaine d'années qu'elle connaissait parfaitement assis sur sur un banc. Et si elle se permettait tant de familiarité avec celui qui portait le titre de Ministre, c'était simplement parce qu'il représentait beaucoup de choses à ces yeux qu'une simple personne de la haute société. Il était tout ce qu'un adulte pouvait être pour une jeune fille de dix-sept ans et elle le lui avouer depuis peu. Certes, elle avait toujours ses parents à ses côtés mais Dan, trop souvent absent, n'était pas un père comme Léna l'aurait voulu, à qui elle pouvait parler de ses problèmes quand elle en avait envie et pas seulement lorsqu'il serait disponible. Même si c'était pas toujours simple d'évoquer sa vie à elle avec un homme avec un emploi du temps aussi chargé que celui de Kenji, elle savait qu'il était là pour elle et il représentait le modèle paternel à ses yeux.

Pourtant, elle avait perçu depuis toujours que Kenji était pas très à l'aise lorsqu'elle lui parlait de la sorte avec autant de familiarité et sans la barrière qu'il est censé avoir entre adulte et adolescents mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Pour elle, cela ne correspondait pas du tout à un manque de respect, bien au contraire. Léna l'avait toujours connu, elle l'avait toujours vu dîner avec eux, soutenir sa mère dans les moments plutôt difficile et si aujourd'hui sa famille ne s'était pas encore cassé la gueule, il y était pour beaucoup et c'est pour cela qu'il tenait une place aussi importante dans le coeur de la jeune Poufsouffle.

Kenji - Bonjour Léna ... Je suis ici pour affaire ... et toi tu n'es pas en cours en ce moment même ?!

Il avait ce charisme et cette élégance qui allait si bien avec sa nationalité asiatique. Il gardait toujours de la constance, toujours le même sérieux, toujours cette même voix suave et délicieuse, sans un seul mot de travers ou une familiarité. Léna en était désormais habitué et cela ne la dérangeait plus. Il faut dire qu'au début, elle avait eu du mal, pensant qu'il se foutait royalement d'elle et de ses soucis de gamine mais il savait que c'était différent. C'est en tout cas comme cela qu'elle voyait la chose. Elle lui sourit tandis que son regard se perdit dans la foule.

Léna - Les profs nous ont accorder une petit sortie. Juste la journée mais ça va du bien de sortir un peu des révisions. Les Aspics par ci, les Aspics par là. A croire que les professeurs n'ont que ce mot à la bouche.

Normal, il faut dire, elle était en septième année, la dernière année à Poudlard avant l'université, la dernière année de rigolade avant le sérieux de la vie active. Mais la jeune femme n'était pas prête à penser à cela. En tout cas pas maintenant, pas pendant sa journée de pause. Elle se contenta donc d'hausser les épaules. Non pas que les études ne lui semblaient pas importante simplement qu'elle s'en fichait un peu pour aujourd'hui.

Kenji - Et ta mère comment va-t-elle ?

Très gentleman, Kenji prit donc des nouvelles de Dalia. Il faut dire que c'était pas le biais de leur relation dans le travail que Léna avait fait la connaissance du Ministre et que la mère de Léna avait toujours été très attendri par Kenji sans pour autant le lui dire. Amoureuse ? Non, sûrement pas, elle aime son mari, simplement, Kenji était plutôt beau garçon et ce n'était peut-être pas pour rien que lorsque l'homme avait quitté son poste de rédacteur en chef dans un journal que ses visites chez les Price étaient devenues de plus en plus occasionnelle.

Léna - Elle va bien. Enfin, c'est ce qu'elle me dit dans ses lettres mais bon. Enfin tu comprend, entre nous trois qui sommes à Poudlard, papa qui est toujours en vol on ne sait où et son boulot qui lui donne du fil à retordre, j'pense qu'elle s'en tire plutôt bien et à plutôt bonne mine.

C'était sa façon à elle de dire qu'elle s'inquiétait un peu pour sa mère. La solitude n'est pas le meilleur ami de l'Homme et elle ne voulait pas que Dalia s'acharne sur le boulot sans prendre le temps de profiter. Pendant les vacances d'été, elle l'avait trouvé fatigué et beaucoup moins énergique qu'avant. Elle semblait accusé le coup, prendre un coup de vieux et Léna avait peur que cela ne devienne pire avec le temps. Elle avait tendance à s'inquiéter pour tout le monde, plus que pour elle même, mais souvent pour rien, c'est pourquoi elle ne préféra pas parler de ses craintes à Kenji. Comme toujours, elle restait mystérieuse sur ce qu'elle ressentait et préférait garder cela pour elle. Mais cela ne l'empêcha pas de changer de sujet comme si de rien n'était.

Léna - Mais j'suis sûr qu'elle serait contente de t'avoir à dîner un de ses quatre. Pourquoi pas pendant les prochaines vacances scolaires ? E,fin, si t'es libre pour accorder quelques minutes de ton précieux temps à une famille modeste comme nous.