le commencement en tant que poudlarienne -libre-

-en premier, un post de Khvan puis après, à qui veut-

Un grincement sec se fit entendre, tout le monde se bouchait les oreilles et commençait à se précipiter vers la sortie. Seule, une petite fille blonde suspendue aux carreaux admirait l’éclat du château. Il resplendissait, se demandant bien comment les « moldus » ne pouvaient le voir, Nawel dessina un petit cœur sur la vitre. A elle, Poudlard. On en racontait tant de choses formidables et une des meilleures écoles de sorcellerie au monde avec un directeur bien qu’étrange mais apprécié. Une petite tape sur l’épaule, Nawel Lora Lerry se retourna. L’interlocuteur roux qui ressemblait à Jack, la regarda d’un air intrigué :

- Hey Nawel, il faut qu’on sorte maintenant. Tu ne veux pas te faire manger par les Sombrals, si ?
- Et bien… commença-t-elle en sortant du compartiment.
- Ah oui ! Tu ne sais pas ce que c’est, hein ? dit-il sans vraiment attendre de réponse, vois-tu les Sombrals c’est une espèce magique qu’on ne peut voir que si on a vu la Mort de près, ils sont d’apparence hideuse et il paraît qu’on en approche un en Septième année…

Cela la fit rester songeuse pendant cinq minutes et elle descendit sur le Quai en bois. Des lanternes étaient suspendues, certaines flottaient, certaines faisaient des concours de vitesse.

- Bon et bah, à la prochaine miss Lerry !
- Ooh… Dis, tu crois qu’on peut attraper une lanterne ?

Mais trop tard, le garçon était parti. Regardant dans les alentours, la petite fille suivit un gros groupe.

- PREMIERE ANNEE, SUIVEZ-MOI ! hurlait une voix grave.
- Dis, tu penses qu’il y aura Tyler ?
- Ooooohhh..Tyyyler !

Des gloussements de filles. Cela lui rappelait quelques souvenirs au primaire où déjà, ces « filles-là » commençaient à se transformer en parfaite petite fille.

« Bon et bien, vous allez vous mettre par groupe de quatre et aller sur une barque, faites attention, il est déjà arrivé que des personnes tombent dedans et vous savez ce qui y habite ?! Des sirènes qui vous émerveilleront tellement, qui vous chanteront des choses sublimes, qui ne vous feront jamais revenir. Bon, et bien suivez-moi ! »

Nawel secoua sa chevelure blanche et forma un petit groupe avec une fille aussi timide qu’elle et deux garçons qui avaient l’allure de petits garçons « Monsieur-Je-Sais-Tout ». Des Serpentard sûrement, vu le regard qu’ils lui lançaient depuis cinq minutes. Nawel n’est pas du genre à se prendre la tête alors elle décida de savourer le paysage magnifique qui s’offrait devant elle.

- N’est-ce pas…magnifique…
- …Si… répondit une petite voix fluette. La petite fille à côté la regarda avec des petits yeux rempli de gentillesse. Nawel rendit son sourire chaleureux et se pencha quelque peu pour tremper ses doigts maigrichons dans l’eau glaciale.
- Hey te penche pas trop le squelette ! On va chavirer sinon ! Et t’as entendu ce qu’il a dit ?! On va crever sinon. Alors nan, te penche pas trop.
- Crois-tu vraiment que j’allais nous faire chavirer ?
- On sait jamais.
- J’aurais cru que la confiance était meilleure à Poudlard.
- Te fais pas d’illusions, squelette. Poudlard, c’est pareil qu’une école normale, y’a les bons et les mauvais. Moi je fais parti des bons.

Et le reste se disait dans son regard rempli de dégoût envers les deux filles. Arrivés à destination, le garde chasse leur fit encore quelques recommandations et Nawel ne quitta pas la petite fille. Peu importe son prénom, la maison où elle va aller, Nawel va l’apprécier.

- Tu es nouvelle ? demanda Nawel en marchant les escaliers.
- Oui, je n’ai aucune parenté ici… et toi ?
- Moi aussi. J’ai peur de ne pas me sentir à l’aise.
- Poudlard c’est comme une grande maison, il y avait une très bonne entente entre Godric Gryffondor, Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle. Quant à Salazar Serpentard…
- …J’en ai entendu parler, oui… Le garçon avait l’air d’en être un, de Serpentard.
- Tu paries combien de dragées surprises de Bertie Crochue ?
- C’est quoi ? murmura Nawel alors que tout le groupe arrivait dans la Grande Salle. Son nom confirmait sa grandeur mais aussi sa splendeur. Le plafond ne cessait de bouger et les bougies se baladaient de table en table. Quatre immenses tables étaienT mises sur toute la longueur de cette salle. Tous les ancien Poudlariens/Poudlariennes étaient réunis autour de ces tables. Arborant tous un même vêtement, tout de noir avec le blason de leurs maisons. Rouge pour Gryffondor, Bleu pour Serdaigle, Jaune pour Poufsouffle et Vert pour Serpentard.

Après un long discours de bienvenue par le directeur, d’immenses applaudissements, un par un allait vers ce qu’ils appelaient le « Choixpeau Magique ». Ce qui était le plus stressant, en fin de compte, c’était le silence déstabilisant de la salle. Quand ce fut son tour, Nawel s’approcha de l’estrade et monta, manquant de trébucher. Elle ferma les yeux pour ne pas voir tous ces regards fixés, remplis de curiosité.

« SERDAIGLE ! »

Surgit des cris de joie, des applaudissements, des rires mais surtout un bien fou traversa la petite. En souriant, elle rejoint ses compatriotes et se fit féliciter mainte fois avant de pouvoir s’asseoir entre deux personnes, un garçon et une fille. Nerveusement, elle tortilla ses cheveux blond clair autour de son pouce droit. Elle regarda interloquée les assiettes vides argentées, les couverts argentés, les verres en cristal et …

« Dites, c’est normal si… il n’y a pas de place pour le repas ? »

Question dite gentiment, dans l’espoir que quelqu’un lui réponde.

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RUPERT NICHOLSON.
7ème Année.
SERDAIGLE.

- C'est notre dernière année.
- C'est pour ça que tu tires la tête ? Moi, qui pensais que tu serais heureux... S'exclama Alice...
- Fini la belle vie... C'est pour ça qu'il fait la gueule.
- Mais trop... Du coup, ça veut dire ; A.S.P.I.C, boulot, et... Plus de vacances, plus rien ! C'est complètement maso d'être adulte !

Khvan éclata de rire sous l'air blasé d'Alice qui préféra ne rien répondre. Juste à ce moment là, le chariot des friandises arriva, et la Gryffondor en profita pour se lever d'un bond, et commandait tout un tas de friandises qu'ils se partageraient comme chaque année. Khvan ne pouvait s'empêcher de sourire tranquillement, visiblement, heureux de reprendre les cours contrairement à son meilleur ami qui lui faisait face. Ce dernier boudait. Mais c'était de courte durée. Tout comme Khvan, Rupert sortit des pièces d'argents et de bronzes de sa poche pour y donner à Alice qui avait payé tous, toutes seules. Elle refusa, mais au bouts de dix minutes, elle capitula et les accepta.

- Vous êtes vraiment chiant, les gars...
- Les bons comptes font les bons amis. N'est ce pas, Khvan ?
- C'est surtout qu'au début, tu me faisais pas confiance, parce que j'étais hindou. Railla t il, éclatant de rire. Rupert ne put s'empêcher de sourire à son tour, pas le moins du monde gêné. Khvan comprenait son statut de ressortissant malgré ses origines pourtant bel et bien indienne et surtout, Anglaise, vu qu'il était né à Londres.
- Ouais, c'est la bonne excuse qu'il sort tout le temps pour qu'on ferme notre gueule.
- Visiblement, ça marche pas. Tu parles encore. Il lui fit un sourire forcé, tandis qu'Alice lui tirait la langue en guise de réponse. Khvan éclata de rire.
- Ils les font vraiment de plus en plus petits les premiers années, vous avez vu ? fit Khvan, bien dix minutes après.

Rupert et Alice levèrent leur regard vers la porte du compartiment, et virent une petite fille aux cheveux presque blancs, avec une autre première année, visiblement.

- En tout cas, elles ont l'air bien gentille, contrairement à celui que j'ai croisé sur le quai tout à l'heure. Une vraie furie. Barge en plein, je te jure. J'avais trop cette impression qu'il se faisait un malin plaisir à faire chier son entourage.
- Oui, je vois qui tu veux dire... Et sa mère qui disait : Kévin, ça suffit maintenant ! Imita t elle. Tu parles... Un vrai sale gosse.
- Rupert ! SORS DE CE CORPS ! S'exclama bruyamment Khvan à l'adresse d'Alice en lui faisant le signe de Vaderetro Satanas.

Alice éclata de rire tandis que Rupert levait les yeux aux ciels.

- Le train à destination de Poudlard entre en gare de Pré-au-Lard.

*
**

Rupert était donc, à sa table de Serdaigle. Alice, quant à elle, avait rejoint les nobles Gryffondor tandis que Khvan s'était dirigé de l'autre côté pour prendre place à la tale de Serpentard, saluant ainsi ses camarades. Rupert eut un léger sourire, avant de s'asseoir à sa table. A côté de lui, il y avait Anton, un vieil ami à lui. Même promo, même dortoir, donc, mais aussi, partenaire en classe de métamorphose. Anton ne cessait de lui raconter ses vacances et sur ce merveilleux bouquins qu'il avait lu. Rupert l'écoutait sans vraiment l'écouter. A quelques mètres d'eux, il y avait une ravissante jeune femme à la table, et il n'avait d'oeil que pour elle. Enfin, il retourna son regard vers Anton, qui, finalement, venait de parler de la basse qu'il s'était acheté avec l'argent économisé.

- Et tu sais bien t'en servir ?
- Couçi-couça... J'ai les bras courts. Me faut de l'entraînement, tu sais... N'empêche que j'ai trouvé quelques notes du morceaux des Death Celebrities. Tu voudras que je te montre avant qu'on se couche ?
- Oui, y a pas de soucis !
- Okay, je...

Mais il ne devait jamais finir sa phrase. A la table des professeurs, là bas, le choixpeau magique venait d'être amené, par le directeur adjoint. Ce dernier commençait à faire l'appel, tandis que le directeur de Poudlard, Gavin Hearth, restait toujours aussi désagréable et sarcastique qu'à l'accoutumée. La répartition se passa donc, sans encombre. Des élèves agrandissaient les tables. Certains partaient à leur table, le choixpeau sur la tête, faisant rire tout le monde, d'autres tombaient dans les quelques marches de l'estrade où se trouvait table des professeurs, mais aussi, le tabouret de répartition. Rupert passa un bon moment à les commenter avec Anton, jusqu'à ce qu'une petite fille se mit à parler à côté de lui. Il tourna la tête, et eut un léger sourire à son encontre. Il se rappelait de cette dernière. C'était celle qu'il avait vu dans le compartiment du Poudlard Express avec Khvan et Alice.

- Dites, c’est normal si… il n’y a pas de place pour le repas ?
- Tu entends quoi par, pas de place pour le repas ? Parce qu'à Poudlard, y a toujours de la place. Tu vas voir.

Il lui fit un sourire gentil, tandis que le directeur de Poudlard annonçait le repas d'une façon non-nonchalante. Automatiquement, les plats couvrirent la table, apparaissant de nulle part. Il y avait de tout. Cela partait du fameux ragoûts bien anglais, aux divers plats culinaires comme la Bouillabaisse, des plats typiquement hindous ou encore, des plats venant des Caraïbes... Bref. Il y avait énormément de quoi nourrir l'Angleterre en entier sur cette table, et Rupert, reposa de nouveau son regard sur la petite, et il lui dit avec un sourire.

- Tu veux que je te serve ?

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Le garçon à côté avait une crinière rousse, la petite regarda ses cheveux d’un air intrigué et sourit. Le roux n’était pas si répandu que cela, en fait le roux lui faisait penser à sa peluche Pilion le Lion et elle avait envie de le prendre dans ses bras.

- J’aime bien tes cheveux… murmura t-elle en souriant.
- Tu veux que je te serve ?
- De quoi ? demanda-t-elle en riant, une blague c’était cela. Une énorme farce avec des bougies pour faire joli mais il n’y avait rien sur les tables donc comment allait-il physiquement la servir ? A moins qu’ils soient cannibales ou alors végétarien, cela dirait pourquoi ils font des cours sur les plantes.

Nawel se retourna vers son assiette et remarqua une multitude de plats et elle ne put s’empêcher de les admirer avant de répondre à la question.

« Cela a poussé tout seul ? Comme des champignons dans les forêts ? »

La petite regarda sous la table et ne vit que des pieds, d’ailleurs quelques couples allaient se former puisque des pieds s’entremêlaient. Nawel sourit et regarda son ami roux et bien oui, c’était comme ça qu’elle allait l’appeler « le roux ». Son premier vrai roux, le garçon dans le même compartiment qu’elle, lui, n’en était pas un. Il n’avait des yeux aussi bleus et autant de taches de rousseur.

En fin de compte, elle n’avait même pas vraiment répondu et regarda encore tous ces plats garnis de tout, de rien mais surtout de tout et c’est ce que son ventre goulu lui rappelait. Le pauvre n’avait avalé qu’une petite barre de céréales ce matin-là.

- Et bien… Du…Du Bacon, il y a ? Avec des œufs et … du poulet, des patates, du truc rouge là-bas s’exclama-t-elle comme si elle était affamée en touchant les tomates cerise. Tu crois qu’il y a des plats « françaaaaiis », maman y a vécu !
- Hey regarde il y a squelette ! Serdaigle, j’aurais pensé pire, Poufsouffle. Ceux qui n’ont aucun cerveau…

Nawel lança un regard noir au garçon avec qui elle avait partagé la barque. Le cafard, elle allait le surnommer lui. Sentant le regard interrogateur de « Le roux », elle se retourna en faisant souriant gentiment.

« Un garçon. Avec qui j’étais dans la barque…Tu sais quand on arrive à Poudlard, hein. Tu l’as déjà fait toi ? Tu as l’air si … vieux. » confia t-elle en regardant ce regard azur qu’il lui lançait.

RUPERT NICHOLSON.
7ème Année.
SERDAIGLE.

Visiblement, cela la fit rire lorsqu'il lui proposa ce qu'elle voulait manger. Il eut un léger sourire car lui même avait pensé à cela lorsqu'il était arrivé la première fois à Poudlard. Étant de sang mêlé, mais n'ayant vécu que sous le concept moldu, il n'y avait pas tellement cru non plus, la première fois qu'il avait vu les plats se remplirent comme cela, alors que le directeur l'annonçait à peine. C'était vraiment, après la visite avec son père sur le chemin de traverse, les quelques sorts que ce dernier lui avait montré, mais aussi, le quai 9^3/4 à King's Cross l'un des premiers actes magiques à grande envergure qu'il l'avait laissé complètement baba, sur le cul, pour employer un jargon de jeune. Cependant, le compliment qu'elle lui fit, juste avant qu'il ne lui demande ce qu'elle voulait manger ne lui échappa pas, et il ne put s'empêcher de sentir ses oreilles chauffés face à ce compliment. Bien content qu'il est ses cheveux qu'ils l'aient recouvre. De plus, il était vraiment fier de ses cheveux. Ce qui lui fit du bien. Un compliment fait toujours du bien... Et, hélas, on en reçoit toujours très peur contrairement aux critiques des gens. Et de cela, Rupert s'en était toujours rendu compte.

- Cela a poussé tout seul ? Comme des champignons dans les forêts ?
- Nooon ! Rigola-t-il, doucement. Ceux sont les elfes de maisons qui les envoient par magie. Ils ont une magie beaucoup plus... Magique que la notre. Ils ont leur propre magie... Et c'est l'une des plus vieilles que la terre parvint encore à maintenir en vie grâce à ces petites créatures... Tu verras si tu en croises un jour... Elles ont l'air repoussante, pas très jolie, mais c'est les créatures les plus sympathiques et les plus adorables du monde. Par contre, ne leur parle pas de liberté... Sinon, elles piquent une crise... Les ancêtres sorciers les ont réduit en ' esclavage ' du coup, elles pensent que c'est leur raison de vivre... Fit il, son sourire disparaissant quelque peu, face à cette révélation pour le moins... Moche. Dirons nous.

Finalement, elle se décida très vite dans ses choix de plats qu'elle voulait mangé. Rupert, lui, se souvint d'avoir mis, bien dix minutes pour choisir de quoi. Le préfet avait un peu tiré la gueule... Toute façon, c'était un con, pensa Rupert.

- Et bien… Du…Du Bacon, il y a ? Avec des œufs et … du poulet, des patates, du truc rouge là-bas. Puis, tandis qu'il la servait : Tu crois qu’il y a des plats « françaaaaiis », maman y a vécu !
- Je pense qu'...
- Hey regarde il y a squelette ! Serdaigle, j’aurais pensé pire, Poufsouffle. Ceux qui n’ont aucun cerveau…
- Ca, c'est un serpentard. Ils sont tous plus ou moins cons. Faudra que je te présente Khvan... Pour que tu voies qu'ils ne répondent pas tous aux clichés du bad boy...

Lui dit il, tandis qu'elle reposait son bras après lui avoir montrer les tomates cerises. Rupert eut un petit sourire, et il la servit d'un peu de tout ce qu'elle lui avait montré, ou énoncer. Puis, posant son assiette devant elle, il se servit à son tour. Mais lui, il opta pour un plat hindou que Khvan lui avait fait goûté un jour, sur le chemin de traverse, durant les vacances. Un colombo de poulet.

- Un garçon. Avec qui j’étais dans la barque…Tu sais quand on arrive à Poudlard, hein. Tu l’as déjà fait toi ? Tu as l’air si … vieux.
- N'y prête pas attention... Tu verras qu'ils sont relativement con, les Serpentard, comme je te l'ai dis tout à l'heure... Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme ça. Il reposa la louche dans le colombo et répondit : Vieux... Vieux... J'ai que 17 ans ! Je suis en 7ème Année.

Puis, posant son assiette devant lui, il lui demanda :

- Tu veux goûter le jus de citrouille ? C'est super bon !

Il lui en servit un fond de verre pour qu'elle goûte.

- Tu veux goûter le jus de citrouille ? C’est super bon !
- …Euh…Oui ! murmura t-elle en regardant dans son verre une couleur orange peu rassurante. Tu es sûr qu’ils n’ont rien fait dedans, ni du vomi, ni…de la ratatouille de souris avec tes elfes, tiens ! Aller..à la UNE…à la DEUX…à la TROIS !

Et son geste accompagna ses paroles, elle porta son verre au bord de ses petites lèvres et ferma les yeux, se pinça le nez et prit une gorgée. Puis deux. Puis trois et posa son verre dans un bruit fracassant. Elle se lécha les lèvres onctueusement et fit un grand sourire à son roux préféré. Sans rien ajouter, elle prit son couteau et sa fourchette pour trancher avec acharnement dans une patate fumante. Si on la regardait d’un œil étranger, on pourrait la prendre pour un goinfre mais son petit bidon ne pardonnait pas, Nawel était une amatrice de sucreries en tout genre. A ce propos…

« Dis moi monsieur Roux, tu sais ce que sont les dragées bêtises de Bartie la Cornue ? La petite fille envoyée à Gryffondor m’en a parlé…Et puis dans le train, une vieille dame rabougrie vendait plein de choses… »

D’un regard rêveur, elle contempla sa voisine d’en face. Elle aimait ses cheveux brun foncé et son rire délicieux. Elle ne la connaissait pas, ne connaissait personne ici mais elle avait l’impression de tous les aimer. Même les Serpentard.

« Ton ami Serpentard Khvan n’est pas un « bad boy »… Mais pourquoi le sont-ils tous alors ? Salazar Serpentard n’était-il pas aussi gentil que les autres ? Ils ont l’air de se … se vanter de leur maison mais pourquoi Serpentard et non pas Serdaigle… »

Nawel sourit à son interlocuteur et remarqua qu’il faisait bel et bien dix-sept ans. Dix-sept ans , quel grand chiffre, quel grand pas à faire avant d’arriver à sa septième année. Mais allons plutôt à la première année pour commencer. Il vaut mieux.

« Moi j’ai onze ans, je n’en ai pas dix-sept. J’ai onze ans et j’ai l’impression que c’est si loin. Est-ce qu’il t’est arrivé des choses magiques ici à Poudlard ? On m’a dit que c’était une grande maison Poudlard. Une grande famille qui te tendait les bras et heureusement pas les pieds, le directeur s’en serait mal sorti… » dit-elle en riant.

L’ambiance et la féerie du lieu donnait à cette « future » maison, une impression de bien être. Pour la première fois, sans la compagnie de son nounours Samy, Jack ou sa meilleure amie, Nawel se sentait plus que bien. Elle se pencha pour caresser ne serait-ce qu’une mèche… Nawel se rapprocha et rapprocha une de ses mèches blondes vers la rousseur des cheveux du jeune homme.

« Si on avait des enfants, ils auraient les cheveux caramels. Ce serait joli et j’appelerai ma fille Caramelle. Mon fils, Caramel et je vivrai heureuse avec mes nounours, Samy, Panpan l’éléphant et toute la savane murmura-t-elle en souriant, elle vit le regard intrigué qu’il lui lança quand elle parlait d’elle toute seule, oh toi ! tu m’auras quitté comme mon « papa » avec maman. Quitter et ne plus jamais revenir… »

Sur cette note mélancolique, un tintement de verre répandit son écho dans l’immense pièce. Le directeur allait parler. La petite se retourna vers le directeur, affamé visiblement et cligna des yeux. Elle avait dû rêver, elle était fatiguée. Elle mangea encore quelques bouchées de bacon, but quelques rasades de jus de citrouille se demandant bien comment en fabriquer et regarda le ciel artificiel, évasive.

RUPERT NICHOLSON.
7ème Année.
SERDAIGLE.

Comme tout le monde, ou presque, elle aima le jus de citrouille. En même temps, comment ne pas aimer une boisson légèrement sucrée, avec ce goût là ? Impossible. A moins d'être... Masochiste, peut être ? Sûrement. Du moins, c'est ce qu'avait toujours pensé notre râleur national, Rupert Nicholson. Lui, c'était presque sa boisson préférée, mais il avait une nette préférence pour le Soda ou encore la bierraubeurre. Quoiqu'il en soit, là n'était pas le moment à débattre sur laquelle était la meilleure boisson. Son estomac grondait et cela ne pouvait signifier qu'une chose : Il avait faim. Donc, à table. Ce qu'il s'empressa de faire en coupant son poulet minutieusement à l'aide de son couteau et de se fourchette comme si il avait été un excellent guérisseur à Sainte Mangouste.

- Dis moi monsieur Roux, tu sais ce que sont les dragées bêtises de Bartie la Cornue ? La petite fille envoyée à Gryffondor m’en a parlé…Et puis dans le train, une vieille dame rabougrie vendait plein de choses…
- Oui. C'est des bonbons aux multiples couleurs qui possèdent chacun un goût différent. Il y a énormément de goûts. On peut tomber sur n'importe quoi. Moi, le pire que j'ai eu, c'est un bertie crochu au piment. J'ai craché du feu par la bouche et de la fumée par mes oreilles ! Tout le monde s'est moqué de moi ! N'empêche que ça devait aller super bien avec ma couleur de cheveux... Mais, sinon, je suis tombé sur des parfums comme fraise, cerise, pomme...

Et il n'avait pas fini de lui expliquer que déjà, elle enchaînait sur autre chose. Une vrai pile électrique. Elle semblait vouloir tout découvrir dans la soirée, chose qui serait totalement impossible, cela va s'en dire. D'un autre côté, elle méritait bien sa place à Serdaigle. Cela ne faisait aucun doute. Rupert eut un léger sourire.

- Ton ami Serpentard Khvan n’est pas un « bad boy »… Mais pourquoi le sont-ils tous alors ? Salazar Serpentard n’était-il pas aussi gentil que les autres ? Ils ont l’air de se … se vanter de leur maison mais pourquoi Serpentard et non pas Serdaigle…

Rupert avala ce qu'il venait de mettre dans sa bouche. Puis, il reprit, le regard penseur, réfléchissant à cette question tout en commençant d'y répondre.

- Il y a quelques serpentard comme Khvan... Mais ils ne le montrent pas autant que lui. Lui, il est très solitaire. Il a besoin d'être différent des autres pour se sentir vivre. Il est complètement barré des fois... Peut être pour ça que c'est mon meilleur ami depuis 14 ans... En faites, ils se la jouent tous parce qu'ils pensent qu'avoir le sang pur signifie être fort, et meilleur par rapport à d'autres sorciers. La pureté du sang, selon eux, c'est d'avoir une famille que de sorciers. Sans aucun moldu, ni même tare magique. Pourtant, il en reste beaucoup moins de grandes familles de sorciers... Et du coup, y a beaucoup de consanguinité... Donc, ils vont tous finir par devenir encore plus barge qu'ils ne le sont déjà... Et c'est pas peu dire...

Il eut un mauvais regard pour Tyler Carlson non loin de là, avant de saisir son verre de jus de citrouille et d'en siroter le velouté. Puis, il continua, avec un sourire, cette fois.

- Nous, les Serdaigle, on est prétentieux à notre façon... On est réputé pour être tous des têtes, des intellos quoi. Du coup, on ne peut pas s'empêcher de frimer quand les professeurs posent des questions... C'est bizarre, hein ? Mais je pense que toutes les maisons de Poudlard sont prétentieuses. La prétention est humaine. Elle n'est pas qu'aux Serpentard, ... Euh...

Il se rendit compte qu'il ne connaissait pas son prénom. Il avait été dit durant la cérémonie mais il y avait eut tellement de noms de nouveaux qu'il ne s'en souvenait pas. Finalement, il lui demanda sans prendre de gant.

- Au faites, moi, c'est Rupert Nicholson. Et toi, c'est quoi ton prénom ?

Elle embarqua ensuite, la conversation vers autre chose.

- Moi j’ai onze ans, je n’en ai pas dix-sept. J’ai onze ans et j’ai l’impression que c’est si loin. Est-ce qu’il t’est arrivé des choses magiques ici à Poudlard ? On m’a dit que c’était une grande maison Poudlard. Une grande famille qui te tendait les bras et heureusement pas les pieds, le directeur s’en serait mal sorti…

Elle ria à sa blague. Rupert eut un léger sourire. A les premiers années... Ils étaient tous pareils... Il ne put s'empêcher d'être content de se dire qu'il avait été l'exception à la règle. Lors de sa première année, il avait vomi devant tous le monde à cause du stress. Comme entrer en matière, ça avait été réussi.

- Il arrive une chose magique à quiconque veut en vivre une... Il m'en est arrivé plusieurs... Avec des amis comme Khvan et Alice, on ne peut que vivre des choses magiques.

Il sourit et se remit à manger. Puis, doucement, il sentit une main dans ses cheveux. Il leva le regard, et vit la main de la petite qui lui saisissait une mèche pour la comparer avec la sienne.

- Si on avait des enfants, ils auraient les cheveux caramels. Ce serait joli et j’appelerai ma fille Caramelle. Mon fils, Caramel et je vivrai heureuse avec mes nounours, Samy, Panpan l’éléphant et toute la savane, murmura-t-elle en souriant, elle vit le regard intrigué qu’il lui lança quand elle parlait d’elle toute seule, oh toi ! tu m’auras quitté comme mon « papa » avec maman. Quitter et ne plus jamais revenir…

Et qu'est ce qu'il devait répondre à ça ? Rupert regarda doucement la petite fille, avant de relever le regard vers Anton qui haussa doucement les épaules, l'air tout aussi perturbé, avant de demander à Nawel.

- Tu aimes la musique ?

Pour une fois, Rupert fut ravi de l'entendre parler musique. Non pas qu'il en avait marre habituellement mais... Anton n'avait que ce mot dans la bouche.

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