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| | | « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion |  |
| | | Auteur | Message |
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Jezabel H. Grimbald
+ Professeur de Soins aux Créatures Magiques +
Nombre de messages : 35
Maison/Ex-maison : Ex-Gryffondor ascendant Serpentard
Âge du perso : 27 ans
Qui suis-je ? : Une prof de Soins aux créatures magiques, naïve et gaffeuse à souhait !... Ou pas...
Ce que l\'on sait de moi : Prof de SACM, qui aime bien mettre ses élèves dans des situations désastreuses.
Situation amoureuse : Célibataire endurci(e)
Autres précisions : Il parait qu'elle a voulu devenir auror avant d'être prof ! Pas étonnant qu'elle ai été refusée !
Rôle HRP : Stupid Good Girl at the search of a Kingdom of Heaven
Date d'inscription : 08/02/2009
|  Sujet: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion  Mar 10 Fév - 17:29 | |
| * **   Grimbald, Jezabel Hécate.
27 ans.
« Tout ce qu’il faut pour que le mal triomphe, c’est que les braves gens ne fassent rien. »__________________________________________________________________________
Dernière édition par Jezabel H. Grimbald le Mar 10 Fév - 22:23, édité 1 fois | |
| | | | Jezabel H. Grimbald
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| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion Mar 10 Fév - 17:33 | |
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du physique au caractère, la personne.
physique :
27 ans ? Vous avez dit vingt-sept !?... Parfois difficile à croire lorsqu’on la croise pour la toute première fois. Elle a un visage si candide, si jeune, si innocent !... Et ce corps fin semble à peine posséder les qualités d’une femme. On lui donnerait à peine 20 ans ! Elle ressemble plus à ses élèves qu’à ses collègues de travail, autant dans sa façon d’être en société que dans les vêtements qu’elle porte ou encore dans son physique. On pourrait presque dire qu’il n’a pas changé depuis ses seize ans. Mais elle a changé. Certes, les différences sont minimes, mais présentes et notables.
Jezabel n’est pas très grande, sa taille ne dépassant pas le mètre soixante cinq, soixante-neuf si elle se met sur la pointe des pieds. D’ailleurs, ces derniers sont aussi petits, et très fins. Rehaussés de longues jambes et de chevilles légères, cela donne à la jeune femme une certaine agilité, une souplesse parfois étonnante mais qu’elle démontre très rarement, préférant la discrétion du chat à ses talents d’acrobate.
Elle possède un corps fin donc. Pas encore totalement femme. Ses hanches sont très peu prononcées, la largueur de sa taille semblant tracer les grandes lignes de sa silhouette toute en longueur. Ses seins eux aussi ont refusés de sortir du lot, restant discret sur cette poitrine virginale, sans aucune forme, sans aucune saveur, juste… plate.
Mais elle aime bien son corps. Ou peut-être pas. Elle cache les formes qu’elle n’a pas sous des vêtements souvent amples, pas spécialement féminins, et surtout sorciers. Il est assez rare de la voir porter des vêtements moldus, bien que ça lui arrive lorsqu’elle quitte Poudlard pour des destinations dont elle seule connaît la localisation, moldue apparemment ? De plus, il n’est pas rare de la voir porter des vêtements que la plupart des gens ne mettraient pas, plus vieux, plus dépareillés, simplement usés… Son métier lui intime parfois de se salir, souvent même. Elle n’est pas allergique à la boue ni à la poussière. Nombres de ses habits ont également pu finir en lambeaux. Lors de ses cours, il n’est pas non plus rare de la voir porter du vieux cuir, raidit par les âges, en guise de pantalon ou de tunique. Elle n’a pas toujours l’air vraiment raffinée, c’est peut-être pour cela que les hommes font peu attention à elle…
On ne peut pourtant passer outre la couleur exceptionnelle de sa chevelure. Sous le soleil, on pourrait croire qu’elle est entourée d’un halo de flammes, brillantes et soyeuses, qui encadre son visage, léchant ses joues sans les brûler, caressant sa peau nacrée sans la noircir ni la blesser. Car son teint se désaccorde de la couleur vive de ses cheveux. Elle a la peau de la plus pâle couleur qu’elle puisse avoir, telle la nacre ou le marbre, suave et lisse, presque enchanteresse. Pourtant, elle ne crache pas sur le soleil. C’est génétique… De ce fait, elle se rapproche, par son physique, des idées mythologiques que se faisaient les moldus au Moyen-Âge sur les sorcières rousses aux yeux verts.
Sauf que ses yeux à elle ne sont pas verts. Ou pas tout à fait. Non, en fait, pas du tout. Ils se rapprochent plus de la couleur de l’ambre que de celle du jade. Une sorte de mélange entre le marron, le vert et l’or, des yeux rendus sombres et tristes par les évènements de sa vie et par les secrets qu’elle cache, mais joyeux en apparence, pour aller de connivence avec le sourire factice et la mine naïve qu’elle se force à porter chaque jour. Tous les jours. Jusque quand ? Elle l’ignore elle-même.
particularité ?
Tous les matins, elle l’observe. Tous les matins, elle a un macabre sourire en détaillant du regard cette marque sur son bras. Une marque magique, une marque morbide, une marque qui lui vaudrait Azkaban, … Ou qui va lui valoir ? La marque des ténèbres… Elle la cache, toujours, prétextant une peau trop fragile pour être exposée au soleil… Ce qui n’est pas totalement faux, d’ailleurs.
Par ailleurs, elle porte un second tatouage, moins discret, moins secret. Mais lorsqu’on lui demande d’où il vient, elle ne saura plus que répondre. Un autre tatouage magique qui s’étend sur une bonne partie de son dos… Qui se meut au fil de ses émotions, de ses gestes et de ses paroles. Elle pense que c’est un sorcier tatoueur qui a dû le lui apposer avec ces encres spéciales que l’ont fait maintenant… et qu’elle a dû le payer une fortune… Un jour où elle se serait prise une cuite du diable, vu l’absence de souvenir. Tel est il qu’il est là… Qu’ils sont là, devrait-on dire. Car une terrible bataille a lieu à chaque instant entre ses épaules et ses reins, celle d’un serpent et d’un lion, l’un terrassant l’autre, ses deux crocs plantés dans sa jugulaire, le félin tentant par tous les moyens de se défendre, sans succès… Mais toujours vivant, néanmoins. Pour un peu, en l’observant, on pourrait entendre le magnifique animal rugir sous la douleur… Mais l’image reste silencieuse et souvent immobile, comme si le serpent se contentait d’immobiliser sa proie et d’attendre que son venin fasse effet… lentement… très lentement.
Néanmoins, les traits sont tellement fins, tellement … réels ! Lorsque l’on pose ses yeux sur cette merveille macabre, on peut sentir sa main attirée par la peau peinte, peau indécelable sous la scène en mouvement… On veut toucher, on veut savoir si l’on sentira la fourrure soyeuse et les écailles brillantes sous nos doigts… Qui sera le premier à découvrir cette vérité ?
caractère :
Personne ne la connaît vraiment. Et les seuls êtres qui auraient pu vous donner quelques indices sont malheureusement décédés depuis une bonne demi-douzaine d’année. Et si jamais vous retrouver quelques uns de ses camarades de classe, ou encore de ses professeurs, ils vous diront simplement que la jeune fille qu’ils connaissaient a… disparue ? Elle a énormément changé psychologiquement depuis sa scolarité, et les raisons ne sont pas forcément celles que vous croyez…
« Les apparences sont parfois trompeuses… »
Celle qu’on connaît, c’est la Jezabel qui voit le monde en rose et peuplé de petits lapins bondissants et chantonnants. Un grand sourire sur un visage d’ange, un air naïf, joyeux, heureux, et un peu idiot. On la voit tous les jours, à Poudlard, sur le chemin de Traverse, à Pré-au-Lard… Cette Jezabel là est sociable et gaffeuse, parfois collante, parfois chiante à mettre les pieds dans le plat bien trop vite au goût des autres. Elle est franche, rit beaucoup, et sort souvent les pires conneries qu’on peut entendre. Elle n’est pas forcément drôle, mais elle le croit et c’est tout ce qui compte pour elle.
Il lui arrive souvent de faire des choses dangereuses sans s’en rendre compte, comme la fois où elle a voulu mettre ses élèves face à face avec une acromantula. Mauvaise idée, lui avait-on dit. Et il avait fallu tout le bon sens du corps professoral pour lui faire comprendre que si elle faisait cela, il y aurait des morts, elle en premier… La témérité des gryffondors, puissance 10…
« Parce que le serpent a terrassé le lion ! »
Elle ne se souvient peut-être plus des circonstances de l’acquisition de son tatouage, mais elle ne l’aime pas moins pour autant. Voir le serpent de son dos anéantir ainsi le lion féroce lui procure un certain plaisir sadique et macabre. Car si elle était Gryffondor à Poudlard, elle ne s’en sentait pas moins Serpentard. Et elle maudit encore aujourd’hui le choixpeau de l’avoir envoyé dans la maison rouge et or.
Jezabel n’est pas ce qu’elle semble être. L’apparence naïve et stupide qu’elle se donne… n’est qu’une farce destinée à tromper son monde. Et cela marche plutôt bien, ce qui la conforte dans son rôle d’actrice. Et dans les moments où elle ne joue pas la comédie, elle préfère qu’on l’appelle Hécate… La déesse de la lune accompagnée de ses loups féroces…
Elle, c’est la mangemorte, la femme cruelle et impitoyable, qui n’hésite pas à faire souffrir dès qu’elle le peut. Froide, colérique, il vaut mieux ne pas la contrarier. Elle prend tout au pied de la lettre, autant dans les actes que dans les mots. Et elle est extrêmement rancunière, ne pardonnant rien, et aggravant souvent les situations difficiles. C’est la femme jalouse, la femme garce et à la fois… sensuelle. Elle peut d’ailleurs se montrer très douce, très féline, lorsqu’elle le veut, et avec qui elle le veut. Jamais en publique, de peur de gâcher cette image qu’elle veut qu’on garde d’elle.
Elle est sarcastique et n’aime pas les plaisanteries de mauvais goûts. Elle aimerait que tout soit fait comme elle le désir, et en même temps… elle est très manipulatrice, injectant son venin dans les oreilles de ses proies pour les obliger, consciemment ou non, à leur faire faire ce qu’elle désire. Jezabel, ou Hécate si vous préférez, obtient tout ce qu’elle désire… que ce soit matériel ou non.
« Ah ouais ? Vous croyez ?... Ou pas ! »
Compliquée n’est pas un mot assez fort pour la décrire. Trois facettes,… La factice, le serpent et la lionne…
Très jeune, les psychologues décelèrent chez cette femme une double personnalité. Néanmoins, mis à part le diagnostic, rien ne fut mis en place pour l’enfant. En effet, cette espèce de légère schizophrénie était sans danger, autant pour son esprit que pour son entourage. On lui décela deux personnalités, mais l’une étant plus forte que l’autre, c’était comme si ce serpent endormi en elle était bien trop faible pour prendre le dessus un quelconque instant, comme si son venin n’avait aucun effet et ne pouvait de ce fait n’être qu’une toute petite voix, à peine un murmure, qu’elle ne remarquerait même pas. Son père avait bien essayé, pendant quelques années, de la faire remonter à la surface, préférant le serpent au lion, et Jezabel lui avait fait, pendant un temps, croire qu’il avait réussi, pour lui faire plaisir. Mais à vrai dire, jamais elle n’avait été gênée par cette pathologie. Alors qu’est-ce qui l’avait fait changé à ce point ? Son histoire vous le dira…
Tel est il que Jezabel, la vraie, est toujours là, dans son propre corps, mais ce n’est pas elle qui le contrôle totalement. Elle a laissé la place à son « double », un double qui n’est même pas conscient qu’il n’est pas le dominant mais le dominé. Un double qui peut avoir quelques trous de mémoires, des absences ou s’évanouir parfois sans raisons. La version noire d’elle-même n’a même pas conscience, que dans ces moments-là, le lion de son tatouage terrasse à son tour le serpent d’une facilité incroyable, et qu’alors c’est la jeune fille gentille, l’espionne des aurors au sein des mangemorts qui se relève d’un long sommeil et qui s’en va rendre les secrets récoltés à ses supérieurs…
ses passions, ce qu'il aime :
Il est certain que les créatures magiques l’ont toujours passionnée, bien qu’avant qu’on lui émette l’idée, elle n’avait jamais pensé faire sa carrière dans un métier tel que celui qu’elle remplit officiellement aujourd’hui. Elle a toujours préféré le terrain, l’action, l’aventure…
Aussi étrange que cela puisse paraître, elle aime les chiens. Elle en a d’ailleurs un, qui ressemble d’ailleurs bien plus à un loup qu’à un chien. Plutôt méchant le toutou, il vaut mieux ne pas trop s’en approcher s’il ne vous aime pas… et lui n’aime personne… Night Howl n’aime pas la compagnie, si ce n’est celle de sa maîtresse au caractère si étrange.
ses phobies, ce qu'il n'aime pas :
Jezabel a peur… très peur, même, de se faire prendre la main dans le sac, que sa double personnalité se rendre compte de son existence ou encore que les mangemorts apprennent qu’elle est en fait la taupe chargée de les envoyer tout droit à Azkaban…
Elle a également peur de ne pas être capable, un beau jour, de reprendre le dessus sur son double ténébreux. Elle a déjà beaucoup de mal à accepter de le laisser libre de ses actes et de lui voler ainsi sa vie… Mais elle sait que c’est pour le bien, elle est persuadée que laisser ce monstre en liberté lui permet d’avoir ce que personne ne serait capable de trouver si ce n’est en se jetant dans la gueule du loup. Néanmoins, elle a de nombreux doutes, ce qui rend sa position de plus en plus difficile…
capacité particulière ?
Une double personnalité et un rôle d’actrice incroyable, vous ne trouvez déjà pas ça suffisant ? Sans compter le tatouage sur sa peau, lié au changement qui s’opéra en elle… Elle n’a qu’une capacité mémorielle plus développée que certaines personnes, c’est tout, et c’est déjà très bien…
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| | | | Jezabel H. Grimbald
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| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion Mar 10 Fév - 22:21 | |
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de la naissance à son développement, la vie se passe plus ou moins bien.
« Dura lex, sed lex » La loi est dure, mais c’est la loi.
Ses grands yeux ambrés fixaient la scène, arrondis sous la surprise. Sous les mèches rebelles qui chatouillaient tant son propre visage que celui de sa mère, elle se pelotonnait dans les bras de la femme, ne pouvant toutefois détourner son regard de ce qu’il se passait dans son salon, encore intact quelques minutes plus tôt.
Ils avaient débarqués tels de mini tornades à la puissance dévastatrice. Les sortilèges avaient fusés dans tous les sens, brisant le mobilier, déchiquetant les divans et les fauteuils. Un seul n’avait pas manqué sa cible : le stupéfix avait touché son père en pleine poitrine et il s’était écroulé au milieu des décombre, comme une poupée désarticulée.
« Par Merlin ! » S’était simplement écriée sa mère, sortant sa baguette et faisant maintenant face aux quelques aurors qui avait envahis sa maison, serrant sa fille dans ses bras. La rouquine observait les nombreux items magiques dirigés vers elle, impuissante et incapable de comprendre ce qu’il se passait réellement. Il y a des choses parfois que la peur vous empêche de comprendre, ou qui sont tout simplement bien trop éloigné de l’entendement d’un enfant.
« Madame, remettez-nous votre baguette, pour votre bien et celui de votre fille. »
Tout alla très vite une fois qu’Astéria Grimbald capitula ( ce qui était d’ailleurs la seule chose sensée à faire ). Elle fut arrachée des bras maternels par une autre femme, une femme portant l’uniforme pourpre des aurors, qui se mit à l’emmener à l’écart, alors qu’elle pouvait encore entendre les cris de sa mère…
« Qu’allez-vous lui faire ?! Rendez-moi mon enfant ! Jezabel ?! »
Perdue, seule et le regard hagard, elle sentait les larmes silencieuses couler le long de ses joues. La jeune femme lui parlait, doucement, mais elle avait l’impression de ne pas comprendre ce qu’elle disait, ou de ne pas vouloir comprendre… De ne pas vouloir croire que ses parents allaient lui être enlevés, ici et maintenant, pour toujours et à jamais. Elle aurait voulu pouvoir courir vers sa mère et retrouver la chaleur de ses bras. Qu’ils emportent son père, mais pas sa maman ! Ses larmes ne se tarirent pas, redoublèrent même. La guerre était terminée, alors pourquoi elle avait lieu ici ? Dans son salon ? Pourquoi ses parents ? Pourquoi sa famille ? Pourquoi elle ? Qu’avait-elle fait ? Elle avait été méchante ? Sans s’en rendre compte, elle prononça tous ces mots, et cela n’échappa pas à l’auror qui la gardait toujours à l’écart d’une poigne de fer. Cela attendrit même un petit peu son regard.
« Non ma chérie, ce n’est pas toi qui a été méchante. Ton papa, il … il a fait de très vilaines choses. Alors on va l’emmener, avec ta maman. Et tu vas venir avec moi, d’accord ? »
La seule réponse qu’elle reçut, sans grande surprise, fut un « NON » hurlé et pleuré à travers la pièce. Cela n’eut pourtant aucun impact sur les adultes, qui lui volèrent sa famille. Pour un temps du moins. Car sa mère revint la chercher, la sauver de l’orphelinat où on l’avait placée quelques temps. Mais sa mère n’allait plus jamais être comme avant. Esseulée, elle allait élever sa fille en se languissant de son époux, espérant qu’un jour, il sortirait de cette prison de cauchemars et reviendrait auprès d’elle…
« Fide, set cui vide »
Fait confiance, mais prend garde à qui.
Mon enfant,
Aujourd’hui sera ton premier jour à Poudlard. Je suis fier de toi. Garde le dos droit, le visage fier, et fait honneur à ta famille, à ton nom et à ton rang. Comme tous les Grimbald, tu rejoindras la glorieuse maison des Serpentards.
Sois mon héritière, sois mon sang. Et tout se passera bien. Reste éloignée de ces sang-de-bourbe et ne t’approche que des Sangs Purs. Eux seuls méritent ton attention.
Hélios P. Grimbald
La lettre avait trouvé refuge dans la poche de la fillette de onze ans. En ce premier septembre 1959, le Poudlard Express filait à une vitesse convenable vers sa nouvelle école, vers son nouveau foyer pour les quelques mois à venir, et les années qui allaient suivre ensuite. Trépignante d’impatience, elle observait avec un sourire ravi le paysage qui défilait de l’autre côté de la fenêtre.
Elle avait reçu la lettre juste avant de monter dans le train. Son père… encore lui. Il avait l’habitude de lui écrire – ou plutôt d’écrire à sa mère et elle lui transmettait le message. Mais aujourd’hui, la lettre lui était tout particulièrement adressée. Et, étrangement, elle en pressentait d’autres dans un avenir proche… Et en y songeant, elle n’aimait pas cela. Elle n’aimait pas son père. Cet homme l’avait abandonnée, avait été envoyé en prison et avait terni la réputation de leur famille du point de vue de la communauté sorcière. Certaines personnes l’avaient déjà fixée bizarrement sur le quai 9 ¾, comme si la fille tenait déjà du père, et qu’elle allait devenir mangemorte à son tour.
Elle avait embrassé sa mère, sous les regards soupçonneux et était montée dans le train. Elle avait trouvé un compartiment vide, et était restée seule depuis. Elle ne comprenait pas ce que les autres avaient contre elle, mais elle s’en fichait. Depuis toute petite, elle avait toujours été toute seule pour jouer, découvrir le monde, et s’amuser. Elle avait sorti un livre, avait lu quelques pages, et maintenant observait toujours distraitement le paysage qui resplendissait sous le soleil, attendant le soir, attendant Poudlard.
« Hey ! »
La porte de son compartiment venait de s’ouvrir, presque trop violemment. Jezabel sursauta violemment, se tournant vers l’intrus. Les intrus.
« Salut. C’est toi Grimbald ? »
Le garçon devait avoir douze ou treize ans. Il portait déjà l’uniforme de Poudard sur lui, et l’écusson qu’elle pouvait voir était vert et argent, orné d’un serpent. Il était accompagné d’un jeune homme plus jeune, qui lui ressemblait drôlement. Ils avaient les mêmes yeux bleus, et les même cheveux dorés. Sans demander la permission, ils s’installèrent sur la banquette qui lui faisait face.
Elle planta son regard dans le leur… et sut, à cet instant, qu’elle allait les côtoyer un long moment… en bien ou en mal, elle l’ignorait encore. L’avenir seul allait le lui dire…
…
« GRYFFONDOR !!! »
Elle rejoignit la table qui l’acclamait, sentant leur regard furieux sur sa nuque.
Elle pressentait déjà la prochaine lettre de son père…
L’année allait être longue.
Tâche de rattraper cette monumentale erreur.
Ou tu le regrettera sincèrement.
Hélios P. Grimbald
« Qualis paper, talis filius » Tel père, tel fils.
Il était homme, il était serpentard, il était de deux ans plus âgé qu’elle.
Elle était femme, elle était gryffondor. Elle était belle. Elle avait quinze ans.
Le père voulait marier la fille. Mais les parents du fils avaient quelques réticences.
« Jezabel ! »
On avait toujours mal vu cette amitié, entre elle et lui. Gryffondor VS Serpentard, toujours. Mais en règle général, pour ses camarades de classe, Jezabel n’avait jamais été vraiment une gryffondor… La jeune fille avait l’habitude de traîner avec les serpents plutôt qu’avec les lions. Partagée entre deux maisons, elle n’était plus acceptée dans aucune des deux. Elle n’avait pas beaucoup d’ami, mais lui, il était là…
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Il faut qu’on parle ! »
De quoi ? Il voulait parler du mariage, bien sûr. Mais elle n’avait pas le temps, elle avait cours d’histoire de la magie. Elle détestait ce cours, bien sûr, et elle n’avait pas envie d’y aller. A vrai dire, ne pas y aller lui aurait très bien plus, mais elle ne voulait pas parler de ça. Pas à lui, pas maintenant. Mais il lui attrapa le bras, l’obligeant à s’arrêter, se foutant bien des cours et des personnes qui les entouraient, dont son petit frère, qui ne perdait pas de la scène une seule miette.
« Je vais convaincre mes parents, je veux t’épouser. »
Ses grands yeux dorés s’arrondirent de surprise. Le silence se fit soudainement autour d’eux. C’était gênant, c’était malsain, … Vaughn venait de dire tout haut ce qu’elle ne voulait justement pas entendre. Et en plublic… Elle lui attrapa alors le bras, et l’attira ailleurs, plus loin, dans un endroit plus désert, comme cette salle de classe vide…
« Pardon ?! »
« Je veux t’épouser ! »
« Et je peux te demander pourquoi ? On est amis, Vaughn ! »
« Justement. Ecoute, je trouve ça très bien. Tu es une Grimbald, ma famille t’aime bien, même si elle a encore quelque a priori sur toi, alors je vais les convaincre et on se mariera ! »
« Donc tu veux m’épouser simplement parce que je suis une Grimbald ? »
« Ben… »
Il haussa les épaules, et acquiesça tranquillement, comme si cela devait suffire. Il ne vit pas la gifle arriver. Elle se dirigea d’un pas rapide vers la porte, mais fut stoppée dans son élan, et collée au mur plutôt violemment.
« Ne me gifle plus jamais ! »
« Sinon quoi ? »
Il était si proche d’elle qu’elle sentit son cœur manquer un battement dans sa poitrine. Oui, elle était amoureuse de Vaughn, ce sale petit serpent sang pur qui ne supportait quasiment personne à Poudlard, mais qui s’était épris de la gamine du Poudlard express. Mais leur relation s’annonçait plus que difficile.
« Pourquoi tu ne veux pas ? »
« Parce que mon père le veut. »
« Et ? »
« Et alors il voulait aussi que je sois son fils. Tu vois le résultat ? »
Il coula sur elle un regard qui en disait long…
Tu n’épouseras pas Vaughn Kelevra.
Hélios P. Grimbald
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| | | | Jezabel H. Grimbald
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| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion Mar 10 Fév - 22:22 | |
| « Divide et impera » Divise pour régner.
« Vous ne deviendrez pas Auror, Miss Grimbald. »
Cette phrase, elle s’y attendait depuis qu’on l’avait convoquée. Le bureau était étroit, presque étouffant. Et elle ne connaissait pas l’homme qui lui faisait face. Il lui avait dit s’appeler Rufus Brocklehurst. Mais ce n’était pas lui qui s’était occupé des jeunes recrues qui passaient l’examen la veille. Et ce ne devait pas non plus être un Auror, à moins que l’on puisse entrer dans ce corps élitiste avec un problème de surpoids certain.
Il l’avait invitée à s’asseoir, ce qu’elle fit.
« Alors pourquoi suis-je ici ? » Demanda-t-elle sans emballage.
Il réajusta ses lunettes sur son nez pointu et la fixa par-dessus. Elle soutint le regard, un peu mal à l’aise tout de même de se retrouver face à ces yeux extrêmement noir. Mais elle n’en montra rien, car s’il y avait bien une chose que son père lui avait léguée, c’était sa fierté.
« Parce que nous pensons que vous êtes exactement la personne que nous recherchons. J’ai lu dans votre dossier que vous souffrez d’une très légère schizophrénie et d’un tempérament solitaire. Trop solitaire pour faire partie d’une équipe d’Auror, c’est ce qui vous a fait raté cet examen. »
Elle acquiesça, ne trouvant pas l’utilité de lui souligner que tout cela était personnel et qu’elle ne voyait toujours pas ce que cela avait avoir désormais. Si elle avait raté l’examen, que faisait-elle encore là ?
« Je vous offre une opportunité, Miss. Celle de livrer vos talents à la communauté sorcière, celle de vous sacrifier pour le bien de tous, et de peut-être devenir notre atout le plus solide. »
Elle haussa les sourcils. Elle avait déjà quelques doutes sur la santé mentale de cet homme, mais là…
« Vous avez tout les atouts pour cette mission, Miss Grimbald. Ne vouliez-vous donc pas servir votre pays et cette communauté ? »
« Bien sûr que si ! Mais… Que me demandez-vous, au juste ? Et qu’est-ce que ma pathologie a à voir là dedans ? »
« Nous vous demandons d’infiltrer les mangemorts en tant que l’une des leurs et de nous livrer les noms, les faits et toutes les autres informations que vous pourrez glaner. »
Elle se leva, choquée et prête à partir, et à refuser.
« C’est une mission suicide ! »
« Oui, et il n’y a que vous pour l’accomplir… »
Elle s’était arrêtée dans sa fuite. Elle seule ? Elle l’avait fixé, il avait repris son discours. Il lui avait expliqué ce qu’il comptait faire d’elle. Elle avait protesté : elle n’avait aucun moyen de mentir à un sorcier légilimen ou oclumen. Et elle ne doutait pas que les rangs des mangemorts en contenait au moins un. Et puis, elle n’avait pas confiance en elle pour ce genre de mission. Elle allait se faire pincer en moins de deux, et n’aurait sûrement pas droit à une mort douce et clémente !
Mais là était tout l’intérêt, protesta Brocklehurst. Il lui dit que les langues de plombs avaient travaillé, il y a très longtemps, sur un projet qui visait à diviser l’esprit d’une personne, à séparer le bon du mauvais, le noir du blanc. Mais il fallait pour cela quelqu’un d’apte à supporter mentalement une telle déchirure. Puis, le Ministère trouvant ces recherches fortes inutiles, se concentra sur des domaines plus importants tels que la Mort, le Temps… Tous ces thèmes qui forment maintenant les salles du département des Mystères.
Ils voulaient tenter cette méthode sur elle. Elle refusa à nouveau et partit.
Mais elle revint, quelques jours plus tard. Elle avait pris sa décision, elle avait réfléchit. Les paroles du vieil homme avaient tourné dans sa tête, l’empêchant de dormir. Elle voulait se rendre utile, elle voulait anéantir cet Ordre Noir qu’on appelait les mangemorts. Elle n’avait rien d’autre en tête que cela, que cette haine qu’elle vouait à son père et à ses relations, à ce père qui avait gâché les plus belles années de sa vie, même en croupissant en prison…
…
On l’amena dans une salle sombre, cachée au sein même de ce département dont peu de gens connaissaient les secrets. Elle ne portait qu’un simple pantalon de toile, le reste de son corps entièrement nu alors qu’elle plaçait ses poignets dans les encoches de fer qui devaient la maintenir complètement immobile.
« Vous êtes sûrs que… »
Elle avait peur, peur que cela ne fonctionne pas, peur qu’elle puisse en mourir, … peur que cela fonctionne… Elle osait à peine imaginer ce qui allait se passer, n’ayant compris que très peu de ce qu’on lui avait expliqué sur le fonctionnement du sortilège complexe qu’on allait lui lancer.
Mais personne ne lui répondit. Et elle se força à se calmer. Il faisait noir. Deux langues de plomb, une femme et un homme, s’occuperaient d’elle sous la bonne garde de Rufus et de l’un des Aurors qui l’accompagnaient toujours.
« Vous êtes prête ? Cela risque d’être douloureux. »
Elle acquiesça, juste avant de sentir la pointe d’une baguette se poser juste sous sa nuque. Elle pourrait crier si elle le souhaitait, la pièce était insonorisée… Mais cela ne la rassurait pas du tout…
Elle ne comprit pas la diatribe prononcée par le sorcier dans son dos. Elle ne vit qu’une vive lueur, et puis le noir, le noir total, et la douleur… La fulgurante douleur qui s’empara de son crâne, de son esprit, de son être…
et le mot de la fin, pour conclure.
avatar, célébrité : Alyson Hannigan
pseudo, ou surnom : Appelez moi comme vous voulez ! Jez’ ou Jeza suffira ^^
âge : 20 ans
opinion du forum : Il est magnifique, attrayant, inspirant, bref… C’est un aimant !
avez-vous lu le règlement ? Hécate vous cite : « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises ! »
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| | | | Jasper H. Graham
~ Directeur de Serpentard ~
~ Prof. de Potions ~
 Nombre de messages : 270
Age : 34
Maison/Ex-maison : Ex-Serpentard.
Âge du perso : 37 ans.
Rôle HRP : Administrateur & CO-fondateur.
Date d'inscription : 20/01/2009
| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion Mer 11 Fév - 0:42 | |
| Salut et bienvenue sur Sista Mente !
Excellente fiche. Je suis littéralement séduit par le personnage, et son histoire.
Tout est extrêmement bien ficellé, tout est niquel.
Je valide ta fiche et te donne ton poste. Ta modo' et tout... Excellente fiche !
Pour le truc de mangemorts, je te mets donc, dans le groupe, c'est ça ?
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| | | | Jezabel H. Grimbald
+ Professeur de Soins aux Créatures Magiques +
Nombre de messages : 35
Maison/Ex-maison : Ex-Gryffondor ascendant Serpentard
Âge du perso : 27 ans
Qui suis-je ? : Une prof de Soins aux créatures magiques, naïve et gaffeuse à souhait !... Ou pas...
Ce que l\'on sait de moi : Prof de SACM, qui aime bien mettre ses élèves dans des situations désastreuses.
Situation amoureuse : Célibataire endurci(e)
Autres précisions : Il parait qu'elle a voulu devenir auror avant d'être prof ! Pas étonnant qu'elle ai été refusée !
Rôle HRP : Stupid Good Girl at the search of a Kingdom of Heaven
Date d'inscription : 08/02/2009
| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion Mer 11 Fév - 0:48 | |
| O.O Merci merci merci merci merci merci merci merci !!! (Et sans copier/coller xD) Pour les mangemorts, oui, stp  J'ai pas encore envoyé le " formulaire " au choixpeau, je dois le faire quand même ? ^^' Thank you very much encore ^^ | |
| | | | Khvan S. Dahana
~ Septième année ~
Nombre de messages : 177
Age : 34
Maison/Ex-maison : SERPENTARD ;
Âge du perso : 17 ANS ;
Rôle HRP : Gentil, gentil, ça reste à voir, ça...
Date d'inscription : 01/02/2009
| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion Mer 11 Fév - 0:51 | |
| Je ne pense pas que ce soit nécessaire de l'envoyer au choixepau !
Et de rien ! Bon jeu ! =D | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion | |
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| | | | | | « Jezabel Hécate Grimbald » ... Quand le Serpent terrasse le Lion | |
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